« Je me lance pour défendre le Canada. » C’est par cette courte déclaration sur les réseaux sociaux que Chrystia Freeland a annoncé sa décision. Elle donne par ailleurs rendez-vous ce dimanche pour un « lancement officiel ».
Dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir et le Toronto Star, l’ex-vice-première ministre, qui a démissionné le 16 décembre dernier, vise à plusieurs reprises les menaces économiques de Donald Trump. « Bien qu’il puisse être tentant de tendre l’autre joue, nous devons prendre le président Trump au pied de la lettre. L’espoir n’est pas une stratégie et la capitulation n’est pas une option. Nous devons prendre notre souveraineté au sérieux, et nous devons à être prêts à nous battre pour elle. »
Elle ajoute aussi sur les tarifs douaniers que pourrait imposer l’administration Trump : « Si le président Trump impose des tarifs de 25 %, nous devons répondre dollar par dollar, de manière précise et minutieusement ciblée. »
L’annonce de Chrystia Freeland arrive au lendemain de celle de Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada.
En plus de ces deux candidatures, le député de la circonscription de Nepean, Chandra Arya, l’ancien député de Pierrefonds—Dollard, Frank Baylis, et Jaime Battiste, député Sydney—Victoria en Nouvelle-Écosse et Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones, ont eux aussi déjà annoncé leur souhait de se présenter.
Pour rappel, les candidats à la chefferie ont jusqu’au 23 janvier pour annoncer leur candidature. Le nom du prochain chef ou de la prochaine cheffe sera connu.e le 9 mars.