Sur les sept candidats ayant déposés leur candidature, six ont été retenus.
Mark Carney, ancien gouverneur de la banque du Canada et de la banque de l’Angleterre.
Chrystia Freeland, ancienne vice-première ministre et ministre des Finances.
Jaime Battiste, député de la Nouvelle-Écosse, premier député mi’kmaw au pays.
Frank Baylis, ancien député libéral du Québec, ingénieur électrique.
Dre Ruby Dhalla, née à Winnipeg, ancienne députée de l’Ontario.
Et Karina Gould, députée de la circonscription de Burlington en Ontario.
Le député ontarien Chandra Arya a été écarté par le Parti, qui n’a pas encore fourni d’explications.
Les candidats retenus auront à payer un droit d’entrée s’élevant à 350 000 $. La somme sera répartie sur quatre versements à effectuer entre le 23 janvier et le 17 février.
Le droit de vote sera accordé uniquement aux membres du Parti libéral qui se sont inscrits avant le 27 janvier à 16 h, heure du Manitoba. Parmi ses membres, seuls les citoyens canadiens et les résidents permanents pourront voter le 9 mars.
Quel choix pour le caucus libéral du Manitoba?
La majorité du caucus libéral manitobain se rallie derrière Chrystia Freeland, qui était en campagne à Winnipeg la semaine dernière. De son côté, Terry Duguid, député de Winnipeg-Sud, est le seul à n’exprimer aucun soutien pour l’un ou l’une des candidat.es. Son cabinet a précisé à La Liberté mardi matin, qu’il a choisi de ne pas s’exprimer alors qu’il siège comme coprésident du Comité de la campagne nationale du Parti libéral.
Daniel Vandal, député libéral de Saint-Boniface-Saint-Vital, fait valoir son soutien envers l’ancienne vice-première ministre. « Elle a des racines dans le Parti, elle a vu des temps difficiles et elle a eu une bonne expérience », a-t-il déclaré en entrevue le 22 janvier.
Selon les derniers chiffres de CBC News, Mark Carney possède le plus grand nombre de soutiens au sein du caucus libéral, avec 52 appuis, alors que Chrystia Freeland en compte 26 et Karina Gould 2.
