Ces équipes n’étaient pas venues en territoire manitobain depuis deux ans.

La Liberté est allée à la rencontre de l’équipe des moins de 14 ans dont presque la moitié des joueurs est en école d’immersion.

Jayden Del Campo, l’un des coachs du club, a notamment accepté de réaliser avec nous une entrevue en français. Il nous a confié ce qu’il appréciait dans cette activité aquatique.

« C’est l’un des meilleurs sports d’équipe. On se voit très souvent pour les entraînements donc nous sommes comme des frères. C’est ma deuxième famille. Le water-polo c’est aussi beaucoup de fun! »

Une activité familiale ouverte aux débutants

Prendre soin de sa santé et se socialiser avec d’autres jeunes, voilà ce qui a attiré Jayden Del Campo à pratiquer ce sport. Pour autant, le jeune entraîneur est conscient que le water-polo est très exigeant physiquement. Les séances d’entraînement durent environ 2 heures pendant lesquelles les jeunes joueurs n’ont pas pied et tout leur corps est sollicité.

Néanmoins, le coach invite les débutants curieux à venir s’essayer à la pratique. « La majorité des membres de l’équipe n’étaient pas de très bons nageurs au début. Un seul d’entre eux faisait de la natation en compétition. Tous les autres ont très vite progressé. »

Toby Denton, l’un des joueurs en école d’immersion, a été poussé par ses parents à pratiquer un sport, et c’est vers le water-polo qu’il s’est tourné. Bien qu’il trouve « compliqué de toujours jouer dans l’eau », il explique adorer jouer avec ses camarades avec qui il s’entend très bien. « Et puis c’est toujours excitant de rencontrer d’autres équipes », ajoute-t-il à propos de la Ligue d’hiver.

Jayden Del Campo, l’un des entraîneurs du club.
L’équipe des -14 ans à la piscine Pan Am (Winnipeg). De gauche à droite au premier plan : Toby Denton, Brayden Baker, Samuel Budniok. À l’arrière plan : Charles Devlin et Mateo Paz. (photo : Marta Guerrero)

Un sport moins violent physiquement

L’équipe Vortex de water-polo donne l’occasion à des jeunes de pratiquer un sport d’équipe moins violent que les sports plus populaires.

Selon Kevin Freedman, président du club Vortex, le risque de blessures est moindre que pendant un match de hockey sur glace ou de football. « L’eau amortie beaucoup les coups que les joueurs peuvent se donner.  Il y a moins de blessures même si cela reste un sport agressif. » Il se réjouirait d’ailleurs à voir plus de jeunes s’inscrire au club Vortex.

À noter que le water-polo est un sport peu coûteux. Abordable et familiale, cette activité a donc tout pour séduire. De quoi, peut-être, motiver d’autres enfants à se jeter à l’eau.