Présentés sous forme d’ateliers (1), ceux-ci prennent la forme d’une discussion permettant d’accompagner les familles dans les difficultés rencontrées avec leurs enfants. Ce moment d’échange permet à ceux qui en éprouvent le besoin de découvrir des manières positives d’agir en tant que parent.
Co-animés par Nicole Gagnon, coordonnatrice de l’alphabétisation familiale et Manel Belhai, conseillère en alphabétisation chez Pluri-elles, ces ateliers abordent les thématiques suivantes : le corps, le développement, la sécurité, le comportement et la parentalité.
Les sessions gratuites d’environ une heure et demie s’adressent aux jeunes parents ainsi qu’aux familles monoparentales et à faible revenu pour qui l’accès à des programmes payants est plus difficile. « On cible aussi les familles nouvellement arrivées. Cela leur permet de rencontrer d’autres personnes qui potentiellement ont les mêmes problématiques et partagent les mêmes inquiétudes », explique Nicole Gagnon.
« Je demande d’abord aux parents d’identifier une difficulté avec leur enfant. Puis, je leur pose des questions pour les pousser à réfléchir sur la situation et mieux comprendre le comportement de leur enfant. » Nicole Gagnon, coordonnatrice de l’alphabétisation familiale.
Des ateliers construits en fonction des besoins de chacun
Si le premier atelier consiste en une introduction globale des thématiques mentionnées précédemment, les parents ont ensuite l’opportunité de signaler les difficultés qu’ils souhaitent aborder pendant ces moments de parole. À partir de là, les ateliers sont construits en fonction des besoins de tout un chacun.
Pour la coordonnatrice en alphabétisation, son objectif est d’amener les parents à trouver eux-mêmes les solutions aux problèmes qu’ils rencontrent. « Je demande d’abord aux parents d’identifier une difficulté avec leur enfant. Puis, je leur pose des questions pour les pousser à réfléchir sur la situation et mieux comprendre le comportement de leur enfant. »
Ainsi, les participants repartent avec des conseils en gagnant en confiance dans leur capacité à trouver des solutions dans la gestion d’un conflit tout en apprenant à écouter leur bout de chou. « On peut aussi passer par des mises en situation concrètes. Par exemple, quand un enfant ne veut pas quitter la maison le matin, je pose des questions pour pouvoir identifier ce qui le met dans cet état. »
Créé initialement en anglais par Santé Canada dans les années 1980, le programme « Y’a personne de parfait » était destiné dans un premier temps aux quatre provinces atlantiques avant d’être proposé dans tout le pays en 1987. Les deux animatrices de Pluri-elles s’appuient ici sur les ressources de ce programme depuis le début des rencontres avec les parents à Pluri-elles.
(1) La participation est limitée jusqu’à 10 adultes par atelier. Les sessions ont lieu tous les jeudis du mois de 18h à 19h30, 420 rue des Meurons, unité 114. Pour vous inscrire, contactez Nicole Gagnon à l’adresse suivante [email protected] ou au 204 233-1735 ex : 222