Ruby Dhalla a répondu vendredi soir à la décision du parti qu’elle qualifie d’à « la fois choquante et profondément décevante, d’autant plus qu’elle a été divulguée aux médias ». 

Elle a poursuivi : « Les accusations utilisées contre moi par le parti sont fausses et entièrement fabriquées. Les tactiques employées pour m’évincer de cette course ne font que confirmer ce que nous savions déjà : notre message résonnait, nous étions en train de gagner, et l’establishment se sentait menacé.

Un jour, c’était l’ingérence étrangère, le lendemain, des violations de campagne — tout cela dans le but de m’empêcher de débattre avec Carney et de gagner. »

En effet, cette annonce du parti intervient quelques jours à peine avant les deux débats prévus à Montréal entre les candidats. Le premier en français le 24 février, et le second le 25 février en anglais. 

Le scrutin pour l’élection d’un chef se terminera le 9 mars 2025 et le nom du nouveau chef sera annoncé le même jour. 

Quatre candidats restent donc en lice : Mark Carney, ancien Gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre. Chrystia Freeland, ancienne ministre des Finances et vice-première ministre du Canada. Karina Gould, leader du gouvernement à la Chambre des communes. Frank Baylis, ancien député fédéral de Pierrefonds—Dollard.