Les deux équipes du Collège Louis-Riel étaient les deux finalistes.

L’équipe 2 du Collège Louis-Riel (CLR) a remporté la Coupe éthique après avoir échangé et dialogué avec leurs propres collègues de l’équipe 1 de l’école secondaire située à quelques pas de l’USB.

Amy Dikkema de l’équipe gagnante marquait sa première année comme participante.
« Je suis vraiment contente. Je ne pensais pas qu’on allait gagner alors que c’était notre première Coupe. »

Après des heures de pratiques les vendredis midis, Amy lie le succès de son équipe à la préparation collaborative.L’étudiante se dit aussi heureuse d’avoir participé et d’avoir pu s’inspirer de son frère, Aaron Dikkema, qui a évolué dans l’équipe adverse.

Du côté de l’équipe 1, on retrouve des étudiants tant passionnés par le sport que le débat philosophique. Dans cette équipe, Gabrielle Bisson, participe aussi à la Coupe éthique pour la première fois. Elle est fière du fait que son école ait gagné, mais reconnaît tout de même une rivalité.

« Je suis un peu déçue du fait que nous n’ayons pas gagné. Je suis un peu compétitive, je suis aussi contente que le score était tellement proche que ça aurait pu être les deux équipes qui ont pris la relève », explique-t-elle.

La « Coupe » en pleine évolution

Cette année, plus de 70 étudiants venant de 8 écoles de l’immersion française et de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) ont formé 10 équipes pour participer à la compétition.

Les écoles ayant participé à la Coupe éthique sont : le Collège Louis-Riel (2 équipes), le Centre scolaire Léo-Rémillard (2 équipes), le Collège régional Gabrielle-Roy, le Collège Jeanne-Sauvé, le Collège Béliveau, le Collège Sturgeon Heights, le Collège Garden City et le Portage Collegiate Institute.

Les 10 cas éthiques mis à l’œuvre lors de l’édition 2025, se sont concentrés sur des thèmes comme les décisions individuelles contre celles collectives, les problématiques environnementales et la guerre.

Pour le comptage des points, on a préféré adopter une nouvelle méthode.

Antoine Cantin-Brault, professeur de philosophie à l’USB et organisateur de la Coupe éthique, explique le « modèle suisse », comme une formule qui « permet de faire jouer des équipes du même calibre les unes contre les autres ».

Un nouveau format apprécié

Talia Leitao, étudiante au Collège Béliveau, marque sa 3e année de participation à la Coupe éthique et apprécie particulièrement ce nouveau format. « On a aimé beaucoup plus le modèle suisse de cette année. On peut savoir qui a gagné directement après la ronde. Ça nous aide beaucoup à nous préparer pour la prochaine. Nous avons une meilleure idée de ce que nous avons bien ou mal fait. »

« J’ai beaucoup apprécié le fait qu’il y avait plus d’importance accordée aux écoles d’immersion. Dans le passé c’étaient les écoles de la DSFM qui dominaient. Peut-être en raison de la langue », confie Josée Trudeau, enseignante et coordinatrice de l’équipe du Collège Béliveau. Elle se réjouit que son école ait reçu le prix pour la meilleure école d’immersion, remis par Canadian Parents for French.

Le collège Béliveau a terminé en troisième place, derrière les deux équipes du Collège Louis-Riel.

La grande finale francophone de la Coupe éthique des écoles secondaires du Canada aura lieu à la fin du mois d’avril, à Winnipeg, à laquelle l’équipe 2 du CLR participera.