C’est du jeudi 20 au samedi 22 mars que la troupe assurera les quatre représentations de leur nouveau spectacle.
« Latte, Love & Meurtre » est un condensé d’humour noir dans lequel les situations les plus absurdes s’entremêlent à des révélations tout aussi comiques.
La troupe des Chiens de soleil marque le paysage culturel depuis plus de 30 ans maintenant. Et c’est encore aujourd’hui la seule troupe de théâtre universitaire parascolaire du Manitoba. Sa force? Permettre aux étudiants de l’Université de Saint-Boniface de s’essayer à l’art théâtral, peu importe leur parcours universitaire.
Une enquête explosive
La pièce « Latte, Love & Meurtre », mise en scène par Émilie Morier-Roy, démarre lors de la fête de départ du propriétaire d’un café du coin. L’ambiance y est festive, les gens s’y sentent bien. Jusqu’à ce que l’atmosphère, jusqu’ici agréable, laisse place à l’angoisse lorsqu’une convive s’effondre après avoir bu son verre. C’est à ce moment que le personnage de William entre en scène. Ce détective déterminé et ambitieux veut prouver sa valeur et briller aux yeux des autres. Alors ce dernier profite de l’opportunité pour s’autoproclamer responsable de l’enquête.
La pièce se transforme en investigation. Chaque personne peut devenir un coupable, alors William mène l’enquête. Son but? Dévoiler les secrets de chacun. Ex jaloux, dealer de drogue, collègue frustrée… Tout au long de la nuit, le détective perce à jour les personnalités, mais surtout les secrets.
La mise en scène d’un maître mystère
« On a commencé à écrire la pièce en octobre 2024 », explique Tai Morneau, étudiante en communication multimédia à l’USB, et membre de la troupe Chiens de soleil. Pour écrire ce récit plein de rebondissements, « nous étions dix », souligne-t-elle.
Dans cette pièce, l’étudiante joue un personnage au caractère intriguant, qui travaille dans le café où se déroule l’action. « Mon personnage est l’une des jumelles qui travaille dans le café, sa sœur a un caractère assez étrange ».
Les inspirations ont été multiples mais les auteurs se sont vite mis d’accord sur une seule direction. « Lors de l’écriture, la première chose que nous voulions était la mise en scène d’un maître mystère, il nous restait juste à trouver un endroit et des événements qui pourraient s’illustrer dans un environnement qui ne change pas », se souvient l’étudiante.
La pièce se veut interactive et proche du public.
« Il y a une scène très intéressante où un comédien interagit avec le public et lui pose pas mal de questions », précise Tai Morneau. Pour l’étudiante, « Latte, Love & Meurtre », est avant tout un moment de partage et d’amusement. « Le but est de faire rire la foule, d’interagir avec elle et de lui faire découvrir les caractères de chaque personnage », souligne l’étudiante.