Marc Vermette profite de sa passion, le volleyball, en arbitrant quelques tournois à l’occasion. Il pourra maintenant en profiter partout au Canada.
Le Franco-Manitobain Marc Vermette, résidant de Saint-Adolphe et facteur de profession, a récemment été invité par Volleyball Canada à passer sa certification de niveau 4 d’arbitre de volleyball. Après avoir réussi les tests haut la main, il peut désormais arbitrer des compétitions nationales et même former de nouveaux arbitres. Il est le seul Franco-Manitobain à avoir atteint ce niveau.
Pour l’ancien joueur et grand amateur de volleyball, c’est une façon de rester plongé dans une discipline qui le passionne depuis son adolescence. « Je joue depuis que j’ai 12 ans, j’ai entraîné à l’Université de Saint-Boniface, j’adore ce sport, j’adore la compétition, explique-t-il. Être arbitre, ça me permet de rester près de l’action, et en plus, j’ai le meilleur siège! »
Marc Vermette est arbitre depuis maintenant dix ans, et a participé à plus d’une centaine de compétitions depuis 2002, dont les championnats canadiens des trois dernières années qui se sont déroulés à Abbotsford et Toronto. Son souvenir le plus marquant? « En 2005, au tournoi Norceca, j’étais sur les lignes de côté, et j’ai été frappé par le fait que j’étais le plus petit et le moins costaud sur le terrain, se souvient-il. À 6 pieds 3 pouces, c’est assez rare! Ça m’a fait réaliser à quel point les athlètes étaient grands, gros et tellement entraînés aujourd’hui. »
En faire une carrière?
Le niveau 4 est l’avant-dernier échelon dans le système d’arbitrage du volleyball. Le niveau 5, qui permet d’officier des matchs de niveau international, est-il un objectif qu’aimerait atteindre Marc Vermette? « Non, je suis au maximum que je peux et que je veux atteindre, soutient-il. J’ai une petite famille ici, c’est plus important pour moi. Ce n’est pas vraiment possible au Canada de toute façon, car il n’y a pas de tournois internationaux. »
En faire son seul métier n’est pas non plus dans les plans. « C’est un extra qui me permet de rester près de ma passion, mais il n’y a pas assez d’opportunités ici pour en faire une carrière», conclut-il.