Le 8 octobre dernier, la Fondation Sara Riel a inauguré officiellement son nouveau centre à Saint-Vital.
Plus de 100 personnes se sont rassemblées, le 8 octobre dernier, au 66 de la rue Moore à Saint-Vital pour l’ouverture officielle du nouveau centre de la Fondation Sara Riel. La ministre provinciale de l’Immigration et du multiculturalisme de l’ancien cabinet Selinger, Christine Melnick, le président et directeur exécutif de l’Office régional de la santé de Winnipeg, Réal Cloutier, l’archevêque de Saint-Boniface, Monseigneur Albert LeGatt, la présidente de la Corporation catholique de la santé du Manitoba, Lorette Beaudry-Ferland, ainsi que de nombreuses sœurs des Filles de la Croix et des Sœurs Grises avaient fait le déplacement.
Le bâtiment, qui appartenait auparavant aux Filles de la Croix, a été vendu en 2011 à la Fondation Sara Riel. « Il était devenu trop grand pour elles », indique le directeur exécutif de la fondation, Gary Tessier. Depuis, il a été rénové afin d’accueillir des services de Sara Riel.
« Le travail que vous avez fait est si important. Je suis très heureuse que ce lieu ait été gardé intact », a déclaré Christine Melnick. « On dépend de structures comme Sara Riel », a renchéri, pour sa part, le président et directeur exécutif de l’Office régional de la santé de Winnipeg, Réal Cloutier. Après les discours, l’archevêque de Saint-Boniface, Monseigneur Albert LeGatt, a béni la bâtisse.
11 000 pieds carrés d’espace
Autrefois situés sur la rue Kenny, proche de l’église et de l’école Précieux-Sang, les services de Sara Riel ont déménagé dans leurs nouveaux locaux l’an dernier. Actuellement, les bureaux de l’organisme qui vient en aide aux personnes atteintes de maladies mentales occupent 11 000 pieds carrés, sur un total d’environ 30 000. « De nouvelles rénovations auront lieu prochainement sur l’espace restant, qui pourrait ensuite être loué à des clients de la fondation », affirme Gary Tessier.
Environ 30 employés de Sara Riel travaillent pour le moment sur le site et ce chiffre est probablement appelé à augmenter. Faire sa lessive, gérer son argent, faire à manger ou encore retrouver un emploi sont quelques-uns des services qu’offre l’organisme.
« Nous recevons plus d’une trentaine de personnes par jour dans nos trois programmes qui aident en matière d’emploi, de logement et de services communautaires », explique le conseiller en santé mentale dans le service emploi, Africah Rukundo. Visiblement heureux d’être dans ses nouveaux locaux, il estime que les clients sont mieux dirigés et accueillis. « Beaucoup de choses ont changé. Tous les programmes sont maintenant regroupés au sein d’un même lieu et cela facilite la communication et la coordination entre eux », conclut-il.