Pour rendre le quartier de Saint-Boniface plus convivial et cultiver l’esprit de famille, un deuxième jardin communautaire verra bientôt le jour.
Dans quelques semaines, on pourrait voir germer à Saint-Boniface les premières pousses d’un nouveau jardin communautaire. L’espace réservé à cet effet, situé dans le parc Provencher permettra d’accueillir une douzaine de personnes ou de familles désirant participer à ce projet communautaire.
Bien qu’il existe déjà, à Saint-Boniface depuis quelques années un jardin communautaire, le Jardin Vert de terre, la coopérative communautaire, Transition Saint-Boniface a jugé bon d’en avoir un deuxième dans le quartier. « Il y a une forte demande, explique le directeur de Transition Saint-Boniface, Craig Adolphe. C’est une activité que les résidants veulent faire pendant l’été. »
En effet, chaque année, l’espace aménagé pour le jardin Vert de terre dans le parc au Fort Gibraltar est généralement à son plein potentiel malgré la trentaine de lots qui s’y trouvent. Seuls les premiers arrivent à être servis. « Il n’y a pas suffisamment de place pour tout le monde. »
Ce n’est donc pas pour faire concurrence à un projet déjà existant qu’un deuxième jardin communautaire a été créé. « Bien au contraire! », rétorque Craig Adolphe. D’ailleurs, les deux comités travaillent main dans la main pour développer la culture du jardinage dans le quartier. « Ça fait plusieurs mois qu’on se rencontre, confie le directeur de Transition Saint-Boniface. Ils nous ont beaucoup aidés dans la concrétisation du projet.
« Nous, à Transition Saint-Boniface, on veut faire tout pour faire de Saint-Boniface une place où les gens ont envie de vivre, renchérit-il. Le jardinage en communauté, c’est quelque chose qui rassemble. C’est une occasion pour des gens qui habitent le même voisinage de se rencontrer pour discuter et mieux se connaître. On tire beaucoup de l’expérience du jardin Vert de terre et on travaille ensemble. »
« Notre coopérative a comme objectif de créer une culture de la durabilité et de la résilience dans notre quartier, continue-t-il.
« C’est bien d’avoir son jardin dans sa cour arrière mais ce n’est jamais la même chose qu’une activité communautaire », poursuit Craig Adolphe. Avec un deuxième jardin communautaire, un peu plus de gens pourront sortir de leurs maisons pour faire l’expérience de cette forme de vie communautaire.
Ainsi, pendant que certains seront au jardin Vert de terre à arroser leurs plants, d’autres mettront la main à la terre au parc Provencher. « Les gens pourront choisir le jardin le plus proche de leur maison », stipule Craig Adolphe. De toute façon, l’important c’est « d’avoir l’opportunité de jardiner en communauté », conclut-il.