TROP est le mot parfait pour décrire TROP, cette émission télé réalisée par Louise Archambault et Chloé Robichaud pour ICI Tou.tv. Les auteurs se penchent sur la vie d’Isabelle et d’Anaïs Desbiens, deux sœurs, dont l’une est atteinte de bipolarité.
Je trouve que cette émission a des mérites incroyables pour tous les âges, car le message qui en ressort est très vaste. L’histoire se focalise vraiment sur le sujet de la santé mentale et des relations familiales. Un thème laissé de côté dans la plupart des séries télé, et que je trouve si bien représenté dans cette émission.
Tous les personnages sont pleins d’humanité et d’une douceur formidable. J’adore les affinités qui nouent ensemble les uns et les autres. Le dialogue est simplement beau et adorable et les acteurs réussissent à jouer leur personnage avec une simplicité délicate. Je trouve particulièrement captivant dans cette série télé toutes les faiblesses que les personnages semblent porter, non comme un fardeau, mais plutôt comme une beauté intérieure.
Cet aspect rend l’émission plus humaine et nous permet de voir la splendeur de chaque rôle. J’adore la façon dont les réalisatrices ont représenté la santé mentale, dans ce cas précis la bipolarité, comme une force et non comme une surcharge de faiblesses. J’ai versé des larmes tièdes tellement souvent, car absolument tout de cette série est d’une force supérieure à toute les autres séries télé que j’ai visionnées auparavant. TROP est remplie d’une sensibilité émouvante et marquera à jamais mon cœur de mots tendres et d’une douce empathie.
Amélie Tétrault : une entrée en scène remarquée
Par Bernard Bocquel
La chroniqueuse de La Liberté Amélie Tétrault, outre sa volonté de partager ses coups de cœur culturels, poursuit sa propre démarche artistique.
La 32e Chicane électrique organisée par le 100 Nons dans le cadre du 14e Petit Canada lui a permis de faire valoir ses talents en remportant trois prix avec son groupe Mishiwaytay : chanson primée, prix du public et « bête de scène ». Un accomplissement remarquable quand on sait que l’âge minimum pour participer à la compétition est fixé à 13 ans et qu’il lui manquait quelques jours pour les atteindre.
La Chicane électrique étant seulement ouverte aux groupes, Amélie Tétrault, qui chante, joue le piano et le synthétiseur, a fait appel à deux autres musiciennes métisses : Rachelle Landry (20 ans) et Janelle Campagne (18 ans). Le nom du groupe est une inspiration de Rachelle Landry. Il s’agit d’un mot mitchif qui exprime l’idée d’une « sensation qui traverse tout le corps ».
Mishiwaytay, qui a proposé au public trois chansons originales, est le nom entré en parfaite résonance avec les émotions d’Amélie Tétrault lorsqu’elle a appris que la chanson Honnête, dont elle a écrit les paroles, avait eu les faveurs du jury. « Après la surprise, j’ai été contente, vraiment contente. J’ai vraiment connu cette sensation qui traverse tout le corps. »
Des sept groupes participants, Montgolfière a remporté le Grand Prix. La mention honorable est revenue à Less Then Well. Les trois autres « bêtes de scène » ont été Félixe Sturk-Lussier, Patrick Bulger et Cédric MacMaster.