L’état d’urgence a été décrété dans la municipalité de La Broquerie le 3 octobre 2019. Malgré l’arrêt des pluies ces dernières semaines Louis Tétrault, son coordonnateur des services d’urgences depuis septembre 2018, reste vigilant.
Par Ophélie DOIREAU
Pour Louis Tétrault estime que rien n’est encore réglé. « Nous sommes encore dans l’état d’urgence. Les pluies ont cessé, mais ce n’est pas pour autant que le niveau de l’eau diminue. »
« L’état d’urgence, c’est quand nous faisons face à une situation qui n’est pas régulière. Là, par exemple, il a plu anormalement pour la saison et une partie de la municipalité a été inondée. Il y a eu 30 endroits où les routes étaient soit inaccessibles, soit difficiles d’accès. C’est le conseil municipal qui décidera de la levée de l’état d’urgence. »
C’est la première fois qu’il est confronté à une telle situation. « Habituellement La Broquerie n’est pas une municipalité exposée aux inondations, d’où la situation d’urgence. »
« Il y a un comité de gestion de l’urgence. Il est composé du conseil municipal, du chef de la police, du chef des travaux publics et du chef des pompiers. Le comité évalue la situation et fait ses recommandations au conseil municipal. C’est important d’avoir des experts dans le comité. Ils sont parfois plus à même de juger des situations. »
« Nous avons fourni des sacs de sables, du sable. Il y a un village dans le territoire de la municipalité, Zhoda, qui était proche de l’évacuation. Pour une maison nous avons dû fournir un Tiger Dam (un gros boudin orange pour stopper l’eau) tellement l’eau était haute.
À la municipalité nous avons été réellement surpris. Nous sommes maintenant surpris surtout de la durée de l’évènement. Déjà nous sommes en réflexions pour les mesures à prendre d’ici le printemps.»