Amita Khandpur est bénévole depuis sa jeunesse, elle a grandi en faisant du bénévolat avec ses parents et ne s’est pas arrêtée depuis. Enseignante pour la Division scolaire Seven Oaks, elle a su trouver sa voie grâce au bénévolat.
Par Raphaël BOUTROY
Bénévole depuis son enfance, Amita Khandpur n’a jamais cessé d’aider sa communauté. Aujourd’hui, elle est enseignante pour la Division Scolaire Seven Oaks, à l’École Leila North School et durant son temps libre, elle s’engage bénévolement dans différents organismes.
Les parents d’Amita Khandpur se sont toujours impliqués dans leur quartier : « Mes parents ne voulaient jamais manquer une occasion d’améliorer leur milieu. Je remarque aujourd’hui que j’ai la même tendance. » Amita Khanpur accompagnait ses parents lorsqu’ils partaient faire du bénévolat, souvent pour servir des repas à Siloam Mission ou pour se promener dans le quartier et ramasser des déchets.
Elle ne retient pas tant les activités que les expériences : « On ramassait des déchets et on donnait de la nourriture. Mais surtout on interagissait avec des gens, on discutait. Ce n’était pas que du bénévolat, il y avait là une manière de passer du temps en famille et de rencontrer de nouvelles personnes. »
La grande implication d’Amita Khandpur dans diverses activités de bénévolat lui a servi de guide : « Je ne savais pas exactement dans quel domaine d’études je voulais me lancer. Maintenant, quand je repense à ce que j’ai fait, il y a certaines choses qui me semblent évidentes. Par exemple, avant la fin de mon secondaire j’ai fait plus de 350 heures de bénévolat à l’Hôpital Victoria où je travaillais surtout avec des jeunes. Aujourd’hui, je travaille avec des jeunes comme enseignante… »
| Leadership dans le bénévolat
« Le bénévolat paraît tou-jours bien, s’il s’agit d’obtenir un emploi ou s’il s’agit d’être admis dans une école. En plus, c’est une manière d’essayer beaucoup de choses différentes, encore aujourd’hui j’essaie de nouvelles activités de bénévolat. »
Son projet le plus récent est dans le cadre de l’enseigne-ment : « Avec le syndicat des Éducatrices et Éducateurs francophones du Manitoba, je suis en train d’organiser une nouvelle initiative de leadership scolaire féminin. C’est un projet qui encourage l’entraide et l’épanouissement des femmes et leur développement comme leaders pour la communauté. L’objectif est de créer des leaders en éducation parmi les femmes franco-manitobaines. »
Au fil de ses études postsecondaires, Amita Khandpur a été étudiante à l’Université de Saint-Boniface. Le français est sa langue seconde et elle a souhaité solidifier ses connaissances. « J’ai beaucoup aimé étudier à l’Université de Saint-Boniface, mon français s’est beaucoup amélioré et je suis entrée en contact avec plus de gens d’expression française. »
| À l’international
Souhaitant étendre son répertoire de bénévolat et prête à profiter d’une occasion pour voyager, Amita Khandpur a voulu partir à l’international : « Je voulais continuer en français, dans mes études et mes activités. J’ai trouvé un programme en Égypte, où j’allais pouvoir enseigner en français dans une école privée internationale. Quand j’étais là-bas j’ai aussi fait du bénévolat dans un orphelinat et dans un centre de traitement pour le VIH et le SIDA. Je voulais voyager ailleurs dans le monde, m’assurer de pouvoir travailler en français et d’être dans un milieu où je pouvais être utile. »
L’attitude avec laquelle Amita Khandpur aborde le bénévolat est tout à fait pragmatique : « Je me dis que je suis capable d’aider et c’est une chose que j’aime faire. Pourquoi n’aiderais-je pas? »
Ce n’est pas tout simplement de se donner à quelque chose pour servir sa communauté sans réflexion : « Le bénévolat est une expérience partagée, en faisant des efforts pour aider les autres moi aussi j’en tire des choses. Le bénévolat fait augmenter la qualité de vie de tout le monde. »
Amita Khandpur pense fondamentalement que tout le monde peut trouver son compte dans le bénévolat : « Certaines personnes veulent apprendre, d’autres, aborder un nouveau défi et d’autres, aider la communauté. Il y a la place pour tout le monde dans le bénévolat. »