C’est au Petrus Hall dans la paroisse de St Peter’s que plus de 300 personnes étaient réunies le 27 avril pour les Prix Caritas.
Depuis 1979, la Fondation catholique du Manitoba organise un banquet annuel pour honorer les organisations ou individus qui ont apporté une contribution exceptionnelle au bien-être des citoyens de la province du Manitoba. À la communauté catholique, ou qui ont fourni un service exceptionnel à l’appui des valeurs, des œuvres et des causes catholiques.
En plus des Prix Caritas, un organisme à but non lucratif est choisi par la Fondation pour souligner l’importance du travail qu’il accompli.
La réconciliation au cœur de l’évènement
Cette année, la Fondation a décidé de mettre l’emphase sur la réconciliation. C’est donc l’organisme Returning to Spirit qui a été désignée Charité de choix. Returning to Spirit offre depuis 2001 des ateliers de réconciliation expérientielle. L’organisme est dirigé par un conseil d’administration composé d’un nombre égal d’Autochtones et de non Autochtones.
Sa directrice générale, Lisa Raven. a partagé un message d’espoir lors de la remise d’un chèque de 4 000 $ pour l’organisme. « Nous devons nous tourner vers ce qu’il y a de positif. Sinon nous n’avancerons pas vers la réconciliation. »
Outre Returning to Spirit, trois personnes ont été mises à l’honneur. L’évêque Murray Chatlain œuvre dans le diocèse de Keewatin-Le Pas. Il parle déné et s’est engagé dans le Conseil autochtone catholique canadien de la Conférence des évêques catholiques du Canada depuis six ans.
Janelle Delorme, Métis et francophone a reçu le prix Caritas pour son engagement. Un engagement qui dure depuis plus d’une dizaine d’année dans la réconciliation. « Je n’ai pas les mots pour décrire ce que je ressens encore. Quand on porte des initiatives pareille, on ne le fait jamais avec l’intention de recevoir un prix. Mon engagement dans la réconciliation vient d’un désir profond en moi d’avancer dans ce cheminement. »
Sœur Norma McDonald a également reçu le prix Caritas. Elle a notamment mis sur pied sur le projet réconciliACTION à l’Université de Saint-Boniface. « J’ai eu la chance, grâce à Dieu, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment pour m’aiguiller dans ce chemin de réconciliation. Pour avancer, il faut reconnaître où on est et où on était. J’ai toujours fait les choses avec le cœur »