Il choisit la personne la plus persévérante, la plus à l’écoute (active) et qui a su mettre en valeur ses soft skills. Entre deux candidats qui possèdent le profil recherché, ce sont souvent les aptitudes professionnelles qui feront toute la différence.
Bien que ce ne soit pas un phénomène nouveau, les compétences non techniques ou comportementales attirent de plus en plus l’attention des employeurs. Pour l’employé, ce savoir-être l’aide à s’intégrer dans son nouvel environnement de travail, ou à s’adapter aux nouvelles façons de faire. Pour l’employeur, le développement des compétences non techniques de son personnel est le moyen d’améliorer efficacement la culture organisationnelle et de retenir les grands talents dans son organisation.
Alors que les hard skills sont souvent nécessaires pour un nouvel emploi, la capacité d’une personne à interagir avec les autres, à rester organisée et à gérer son niveau de stress peut être fort utile dans n’importe quel emploi.
Selon la littérature professionnelle en gestion des ressources humaines, les soft skills désignent un ensemble de compétences comportementales regroupant des compétences personnelles, sociales, communicationnelles, traits de caractère ou de personnalité. Un savoir-être, une manière de se porter vis-à-vis des conditions particulières exigées pour réaliser certaines activités professionnelles, plutôt qu’un savoir-faire technique associé uniquement à un tel ou tel métier. Ce fameux savoir-être est un état d’esprit, une person- nalité qui peut s’améliorer ou s’accentuer.
Le terme soft skills est devenu un incontournable du jargon RH, qui sonne aussi très bien dans la langue de Molière : « compétences douces ou comportementales ». Mais douceur ne veut pas dire mollesse, bien au contraire!
Bien que certaines de ces compétences puissent sembler plus naturelles que d’autres pour certains, il est tout à fait possible de les apprendre et de les développer. Cependant, l’apprentissage de ces compétences nécessite le développement d’un nouveau comportement ou la modification d’un comportement plus ancien. Il faudra alors de la motivation, du réalisme et un plan. La meilleure façon de progresser est de faire des petits pas continus, afin d’adapter et d’ajuster plus facilement les changements comportementaux voulus.
Tous ceux qui ont essayé d’arrêter une mauvaise habitude ou d’ajouter une nouvelle habitude (faire du sport régulièrement, par exemple) à leur routine savent que la discipline, l’aide extérieure, l’autocompassion et la volonté d’atteindre un but précis sont nécessaires. Il est important de prouver un état d’esprit volontaire et consciencieux au minimum.
Pas simple tout cela, mais fort utile! Les soft skills relevant surtout des qualités personnelles d’un individu, ces chères « compétences douces », posent un petit problème. Leurs qualités intrinsèques font qu’il est très difficile de les mesurer. Pour le prouver, il faudra les démontrer. Quoi de mieux alors que de faire un bilan sur soi pour comprendre ce que nous possédons, comment nous nous comportons, pour ensuite savoir mieux être! Bref, tout au long de votre carrière, et de votre vie, les soft skills vous démarqueront. Misez donc sur leur développement et mettez-les en avant!