« Les garderies à 10 $ ne sont pas un luxe, mais une bouée de sauvetage. »
S’il est élu, Dougald Lamont s’est engagé à augmenter les salaires et les bénéfices pour les éducateurs en petite enfance. Mais aussi, entre autres, à augmenter le nombre de places disponibles en garderie en améliorant notamment la méthode de financement des infrastructures à but non lucratif.
Le chef du Parti expliquait la chose suivante : « Le YMCA est le plus grand fournisseur d’éducation de la petite enfance, avec plusieurs établissements à travers Winnipeg et disposants d’espaces qui pourraient être adaptés pour la garde d’enfant. Cependant, étant un organisme à but non lucratif, le YMCA n’est éligible que pour la couverture de 60 % des coûts d’infrastructures. »
Dougald Lamont entend faire changer cela pour amener la couverture à 100 %. « Avec cet argent supplémentaire, nous pourrions augmenter les espaces disponibles pour la garde d’enfant. » À savoir que cet argent proviendrait du gouvernement fédéral.
Cette annonce s’inscrit dans un plan plus large qui consisterait à ajouter 23 000 places de plus en garderies. Un objectif que le gouvernement progressiste-conservateur actuel s’est engagé à atteindre en 2025/26. Les Libéraux, eux, estiment pouvoir le faire bien plus rapidement en réquisitionnant des espaces déjà existants et en aidant à en créer de nouveaux. « Je pense que nous serions capables d’augmenter les espaces disponibles en six mois. »
Le fait français
En ce qui concerne le fait français, Dougald Lamont à expliquer qu’un travail de concert avec l’Université de Saint-Boniface (USB) serait envisagé afin d’élargir les programmes de formation afin de garantir la disponibilité des espaces et le personnel francophone. Y compris la mise en place d’une formation au niveau trois d’EJE, nécessaire pour occuper des postes de direction : « Il faudra travailler avec Red River et l’USB pour rendre cette formation-là accessibles en français. » Mais le candidat de Saint-Boniface est confiant.
Pour ce qui est des 23 000 places, La Liberté a posé la question de savoir si le Parti avait une idée du nombre d’espaces supplémentaires qui seraient réservés pour des services francophones. Dougald Lamont a répondu par la négative. « Nous n’avons pas de chiffre particulier en tête, mais l’obtention de services en français est un droit et nous nous assurerons que les gens y aient accès. »