À 34 ans, Celas a déjà participé à trois missions d’un an en Antarctique! Son travail: assistant de recherche en astrophysique. Il étudie l’univers à travers la physique et les mathématiques… tout en partageant son quotidien à des millions de personnes sur TikTok!
L’Antarctique, c’est un énorme désert de glace qui n’appartient à personne! Plusieurs pays y ont installé des stations où vivent quelques scientifiques qui étudient entre autres le réchauffement climatique, les animaux marins… et même l’univers!
Au centre de l’Antarctique se trouve le pôle Sud géographique : c’est là que Celas a travaillé.
As: Salut Celas! Ton métier a l’air fascinant! Tu as travaillé en Antarctique pour les stations scientifiques de la France, de l’Italie et des États-Unis. Quel est ton travail?
Celas: Bonjour! Mon domaine, c’est la géophysique, soit les sciences de la terre, et l’astrophysique, les sciences de l’espace. Je m’occupe de différents instruments de recherche.
Quel était ton rôle lors de ces missions?
Pour la première, je m’occupais de capteurs qui détectent les mouvements du sol. Je suivais aussi une population de 200 000 manchots pour mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique.
La deuxième année, je m’occupais de systèmes qui servent à détecter des planètes situées très très loin.
Pour la troisième, on essayait de détecter une toute petite particule qui vient de l’espace et qui nous renseigne sur la composition de l’univers. On se sert d’un cube de glace de 1 km de long, de large et de profondeur, où se trouvent 5200 capteurs.
En 2022, tu as organisé la première marche de la Fierté LGBTQ+ au pôle Sud! Comment t’y es-tu pris?
On a marché jusqu’au pôle Sud géographique en pleine nuit, par -50°C, emmitouflés, avec nos drapeaux. En tout, 17 personnes sont venues, sur les 44 qui habitent la station. On a aussi créé un monument où on a laissé le drapeau de la Fierté.
Pourquoi est-ce que c’était important pour toi d’organiser tout ça, mais aussi de le partager sur TikTok?
Je pense que c’est bien de montrer aux jeunes qu’il n’y a rien de sale dans l’amour. J’ai appris avec le temps que mes différences ne sont pas de mauvaises choses. Si au bout du monde on peut s’aimer, alors on peut aussi s’aimer partout ailleurs.