Lancé en 2022 par les Coops de l’info, les As de l’Info est un média dédié aux jeunes entre 8 et 12 ans. Après moins de deux ans d’activités, leur travail est déjà mis en lumière par plusieurs nominations, dont celle de l’Alliance des médias jeunesse.
Leur contenu est donc nommé dans les catégories « Meilleur balado », « Meilleure webserie » et « Meilleur contenu interactif » pour l’ensemble du site. Ève Tessier-Bouchard, directrice des As de l’Info se réjouit de ces nominations. « Ça a été une grosse semaine pour nous! Nous sommes aussi nommés aux Prix NUMIX.
« Pour l’Alliance, les projets sont analysés par des spécialistes jeunesse. Une année, l’Alliance récompense des projets francophones et l’année d’après des anglophones. Donc parmi tous les projets produits en deux ans, c’est les nôtres qui ont été choisis. C’est au-delà de nos espérances. Bien sûr on travaille fort. Mais nous sommes une petite équipe. »
Les cérémonies auront lieu le 22 mai pour l’Alliance des médias jeunesse et le 29 mai pour les Prix NUMIX.
Un outil pour les plus jeunes
Il faut dire que le média lutte pour développer la pensée critique chez les plus jeunes. Tout récemment, le 12 mars, les As de l’Info ont lancé un projet pour connaître davantage les médias. « Avec le Centre québécois d’éducation aux médias et à l’information et grâce au ministère de la Culture et des Communications, nous avons pu développer un outil pour la pensée critique. Il s’agit d’ateliers donnés pour le primaire sur la désinformation. L’atelier est composé d’un jeu-atelier intitulé Mission : Reportage!, d’une série de capsules vidéo (INFO à la découverte des médias) ainsi que des fiches pédagogiques pour compléter le contenu des capsules. »
« Tout a été fait pour que les enseignants puissent le faire de manière autonome. C’est vraiment important de les faire participer aussi dans l’éducation aux médias. Les élèves vont pouvoir lire des témoignages, en regarder. Il va falloir qu’ils soient attentifs à qui dit vrai, qui veut juste passer dans le journal. Ils vont vraiment s’engager dans cet atelier. »
Même si le jeu a été développé au Québec, Ève Tessier-Bouchard tenait à ce qu’il puisse s’exporter dans tout le Canada. « On a alors fait attention à ce qu’il y ait différent accent. Tout peut être fait en classe par n’importe quel.le enseignant.e francophone partout au pays. »