Avec des informations de Jonathan Semah
Le 20 mars, lors du comité exécutif, une recommandation de l’administration publique sera présentée et votée. Cette dernière comprend le maintien des opérations de la piscine extérieure de Windsor Park pendant les travaux de rénovation de la piscine intérieure Bonivital qui se trouve à Windsor Park aussi. La durée des travaux est estimée à deux ans.
En revanche, rien n’est mentionné au sujet de la piscine Happyland, située sur la rue Marion. Cela se traduirait donc en sa fermeture définitive. Quant à la piscine Eldon Ross, elle restera ouverte jusqu’à la fin du mois d’août.
Mathieu Allard, conseiller municipal de Saint-Boniface, après « avoir travaillé d’arrache-pied », à la sauvegarde des deux piscines, reste particulièrement déçu de cette décision. « Il n’y a aucun doute que c’est une perte pour la communauté. Moi-même, j’ai pleuré la première fois devant la délégation. J’ai vraiment senti que j’avais tout fait et que ça n’avait pas suffi. Je pense à tous les enfants, les aînés qui n’auront plus accès à cette piscine. »
Finalement, il faudra donc surveiller le vote de demain pour connaître l’avenir de cette recommandation de l’administration publique.
« J’ai vraiment senti que j’avais tout fait et que ça n’avait pas suffi. Je pense à tous les enfants, les aînés qui n’auront plus accès à cette piscine. »
Mathieu Allard, à propos de la piscine Happyland.
Des choix économiques
La décision de faire fermer ces deux piscines, situées dans le quartier de Saint-Boniface, avait été prise lors du dépôt du budget préliminaire de la Ville au début du mois de février 2024. En effet, les infrastructures avaient été jugées vieillissantes et leurs coûts de maintenance trop importants.
À titre d’information, les coûts totaux des opérations annuelles des piscines de Windsor Park et Happyland, s’élevaient respectivement à 120 700 $ et 82 863 $.
Depuis cette annonce, Mathieu Allard, s’était fermement opposé au projet de fermeture. « Je ne vois pas de raison valable pour laquelle ces piscines devraient cesser leurs opérations. Je ne vois pas d’accrocs au niveau des coûts de maintenance annuelle », avait-il confié en entrevue avec La Liberté le 4 mars 2024.