C’est évidemment un grand honneur pour celui qui va recevoir ce doctorat. « J’étais évidemment surpris parce que je ne m’attendais pas à le recevoir. Je n’ai pas fait ce que j’ai fait dans l’espoir de recevoir des prix, des doctorats etc. Mais c’est une belle surprise. »
Pour l’éducateur chevronné, recevoir le grade de docteur honoris causa est particulier. « J’ai fait toute ma carrière en éducation. Un doctorat pour un éducateur c’est quelque chose de spécial. De plus, mon premier baccalauréat, je l’ai eu de l’Université du Manitoba parce qu’à l’époque il n’y avait pas tout à fait les cours que je voulais. J’ai poursuivi avec une maîtrise à l’Université de Saint-Boniface. Alors, recevoir ce doctorat honorifique des deux universités, c’est spécial. »
Plusieurs reconnaissances pour Léo Robert
Il faut dire que durant sa carrière, Léo Robert a été reconnu autant au niveau local, provincial que national. Prix Boréal en 2003, prix Riel en 2003, prix Edgar-Gallant en 2004, l’Ordre des palmes académiques de la République française en 2006 et l’Ordre du Canada en 2021. « Je suis contente qu’on reconnaisse le travail mené. Mais mon engagement n’a jamais été dans le but de recevoir des prix. Même si je suis bien contente. Mais rien n’était fait dans le but de recevoir des prix. Et il faut dire que tout ce travail n’aurait pas pu être possible sans ma femme, Diane. »
D’ailleurs, Léo Robert tient à souligner que sans sa femme, rien n’aurait été possible. « Au début de notre mariage, c’est Diane qui était convaincue du fait français. Elle m’a convaincu qu’il fallait se battre pour le fait français sinon nous allions perdre notre langue. Tout ce que j’ai entrepris par la suite, c’était avec la bénédiction et l’appui de Diane. L’implication communautaire n’a jamais impacté notre mariage parce que nous étions convaincus des mêmes choses. C’est un chemin qui s’est fait à deux. »
Un passage par la DSFM marquant
Ce qu’il retient de toutes ses années comme éducateur c’est son passage comme directeur général de la DSFM de 1997 à 2003. « Nous venions d’avoir la gestion de notre division scolaire. Et j’ai été choisi parmi les premières directions générales. C’est quelque chose de très marquant. Nous partions de zéro alors tout était à bâtir. Et aujourd’hui, nous avons 24 écoles. Quel accomplissement! »