La native de Winnipeg a pris le meilleur (0-0, 4-2) sur la Libanaise Laetitia Aoun dans un ultime combat.
Skylar Park a connu une journée avec plusieurs rebondissements. La sportive de 25 ans a d’abord été battue en quart de finale avant de retrouver les ressources pour gagner son match de repêchage contre la Turque Hatice Kubra Ilgun (6-4, 3-2).
C’est avec cet élan qu’elle a réussi à trouver la faille chez son adversaire libanaise pour s’adjuger la médaille de bronze.
Il s’agit de la première médaille canadienne en taekwondo depuis Karine Sergerie aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. La Montréalaise avait remporté l’argent en moins de 67 kg.
Skylar Park vivait là ces deuxièmes Olympiques après Tokyo en 2021. Dans la capitale japonaise, Skylar Park avait terminé 9e. Une déception qu’elle voulait effacer à Paris comme elle l’avait dit à La Liberté avant de se rendre en France. « À Tokyo, j’ai eu un peu de mal à gérer les émotions liées aux Jeux et de ce que ça signifie mentalement d’être sur une scène olympique. Au cours des trois dernières années, mon équipe et moi-même avons travaillé très dur sur ce point, sur l’aspect mental des choses, sur le fait d’être prête à donner le meilleur de moi-même au moment crucial. J’y crois. J’ai confiance. J’ai beaucoup appris sur la façon de gérer la pression. »
La Manitobaine a donc bien réussi à gérer la pression pour remporter une médaille. Le premier ministre du Manitoba Wab Kinew a d’ailleurs félicité l’athlète pour « cette incroyable victoire ».