C’est son niveau le plus bas depuis février 2021, selon des données officielles publiées mardi.

Ce ralentissement est “en partie” attribuable à une diminution du prix de l’essence, a affirmé l’agence de statistique canadienne dans un communiqué. Ceux-ci ont diminué de 5,1% en août après une légère augmentation de 1,9% en juillet.

Malgré l’augmentation de la demande associée aux achats de vêtements et de chaussures en vue de la rentrée scolaire, les prix de ces biens de consommation ont également reculé de 0,6% par rapport au mois d’août dernier.

“Il s’agit de la première fois depuis 1971 qu’une baisse des prix est enregistrée au mois d’août”, a précisé l’agence gouvernementale.

Ce sont les prix des loyers et le coût de l’intérêt hypothécaire, qui de nouveau ont le plus contribué à l’augmentation de l’Indice des prix à la consommation (IPC).

Ce ralentissement survient après que la banque centrale canadienne a décidé d’abaisser son taux directeur à trois reprises au cours des derniers mois pour le faire passer de 5% à 4,25%.

Le taux d’inflation annuel avait atteint 2,7% en juin et 2,5% en juillet.

“En définitive, l’inflation ne constitue pas une menace et la Banque du Canada devrait maintenant s’efforcer de stimuler l’économie et d’enrayer la hausse du taux de chômage”, a estimé Andrew Grantham économiste à la banque CIBC dans une note.

“Dans ce contexte, la voie vers de nouvelles réductions des taux d’intérêt de la Banque du Canada est claire. Nous continuons à prévoir une réduction progressive des taux (25 points de base par réunion) jusqu’à atteindre 3%”, ont précisé Nathan Janzen et Abbey Xum économistes pour la Banque royale du Canada.

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