Ce mardi 24 septembre débutera la 39e édition du Reel Pride Film Festival au Gas Station Theatre à Winnipeg.

Créé en 1985, il s’agit du plus vieux festival de films LGBTQ+ du pays.

Jusqu’au samedi 28 septembre, ce sont en tout 9 longs métrages qui seront diffusés et pas moins de 14 courts métrages canadiens.

Les courts métrages (en anglais et en français) seront tous projetés à l’occasion d’une soirée dédiée le mercredi 25 septembre. Les courts métrages présentés concourront pour trois prix.

Depuis bientôt 40 ans, le Reel Pride Festival, met en avant des films dans les thèmes centraux qui gravitent autour de la communauté et l’identité LGBTQ+. Comme à l’accoutumée, les films de l’édition de cette année s’inscrivent sous un thème général dont nous parle la directrice de programmation du festival, Rose Murego.

« Cette année, le thème en anglais est le suivant : we are family, mais on peut le traduire par nous sommes tous reliés. Les films proviennent d’un peu partout, mais ont ce thème en commun. Il y a toujours un rapport avec la famille au sens large. »

Projections francophones

Pour ce qui est du jeudi 26 septembre, il s’agira de la Soirée Cinéma pendant laquelle il sera possible de visionner deux longs métrages français, en langue originale bien sûr.

Rivière et Turtles. La directrice de programmation en fait le synopsis. « Rivière c’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans qui fuit sa famille d’accueil pour se rendre en Suisse et retrouver les traces de son père. » La jeune fille nourrit accessoirement un rêve, celui de rejoindre une équipe de hockey professionnelle au Canada.

Pour ce qui est du deuxième film Turtles : « C’est l’histoire d’un couple, Tom et Henry. Lorsque Henry, policier, prend sa retraite, leur couple commence à battre de l’aile, les sentiments s’estompent. Tom ne l’entend pas de cette oreille et va tout faire pour sauver leur relation. »

 Rose Murego souligne au passage qu’une dégustation de fromage et de charcuterie est prévue au moment de l’entracte, petit clin d’œil vers l’hexagone.

Pour la sélection de cette année, Rose Murego et l’équipe de bénévoles du festival ont regardé environ 25 films pour faire leur sélection. Parmi les critères, ces derniers doivent évidemment avoir les enjeux LGBTQ+ au cœur, ou bien leurs protagonistes doivent être des représentants de cette communauté. « C’est toujours difficile de faire un choix. On va vraiment chercher les films qui impactent la communauté LGBTQ+, ceux qui suscitent des questionnements. »

Dans l’optique de pouvoir, entre autres, présenter davantage de films, Rose Murego indique que le festival a pour ambition de marquer le coup pour son 40e l’année prochaine et de « faire un peu plus long ».

Pour acheter ses billets, ou pour plus d’informations c’est par ici.