Anciennement connu sous le nom de Centre hospitalier Taché, construit en 1973, il est devenu par la suite, en 2011, Actionmarguerite Saint-Boniface.

Depuis 40 ans, la cour intérieure est restée la même sans gros travaux ni modifications. Il était donc important pour l’organisme de penser à quelques travaux.

Francis Labossière, coprésident de la campagne de Cultivons l’espoir, créer un refuge en plein air où il fait bon vivre, partage quelques informations. « Le Festin d’automne du 3 octobre est le début officiel de la campagne. Plusieurs personnes y participent comme les résidents, le personnel aussi. C’est un moment très spécial. »

L’objectif est donc d’atteindre les 1,5 million $. « Il y a toujours eu une cour intérieure que les résidents pouvaient utiliser. Il y a certains endroits qui peuvent être dangereux. Certaines dalles sont décalées et ne sont plus à niveau. Et une partie des résidents est en fauteuil roulant donc c’est dangereux. »

Francis Labossière est le coprésident de la campagne Cultivons l’espoir, créer un refuge en plein air où il fait bon vivre. (photo : Ophélie Doireau)

Les idées ne manquent d’ailleurs pas pour refaire la cour intérieure. Francis Labossière détaille l’envie d’Actionmarguerite. « Nous voulons incorporer beaucoup plus de nature. Avoir des coins plus tranquilles avec des chemins pour que les résidents puissent se promener tout en profitant de la nature. Pour l’été, on espère avoir une installation d’eau. Avoir un endroit où les résidents peuvent faire des barbecues ou des repas ensemble.

« C’est un très beau projet. Et nous espérons que la communauté va nous soutenir dans ce projet. Les résidents et le personnel ont tous embarqué. »

Une plus-value pour les résidents

Et si Francis et Diane Labossière ont accepté d’être les coprésidents, c’est parce que chacun d’entre eux possède un lien très particulier avec Actionmarguerite. Francis Labossière explique que « j’ai été directeur général du Centre Taché et du Foyer Valade de 1997 à 2004. C’est quelque chose qui me tient à cœur. Mon épouse, Diane, a été sur le CA du Centre Taché. Nous connaissons la valeur d’Actionmarguerite et son impact dans la communauté.

« Micheline St-Hilaire nous a approchés pour faire partie du comité de la campagne. Il fallait un visage pour la représenter et nous avons accepté avec grand plaisir. »

Sans être directement relié, ce projet vient aussi d’un mouvement postCOVID-19 pour traiter les aînés avec plus d’humanité. Un point qu’appuie Francis Labossière. « La pandémie a été déprimante pour les aînés. Il y avait des obligations de rester dans leur chambre ou au mieux à l’étage. Avoir un espace extérieur permet de nous rappeler qu’on fait encore partie de la vie. »

Actionmarguerite Saint-Boniface compte 299 résidents.

Encourager les dons

En étant les visages de la campagne, Francis et Diane Labossière ont plusieurs rôles. « J’ai commencé à approcher plusieurs personnes, d’anciens médecins, des congrégations religieuses pour leur faire part du projet et de son importance. C’est un travail de longue haleine. Ce n’est pas forcément évident parce que plusieurs personnes sont à la recherche de fonds pour leur organisme. Nous avons la chance d’être appuyés par Julie Turenne-Maynard pour aller chercher les fonds nécessaires. Nous sommes aussi appuyés par Francofonds dans ce travail.

« Les gens peuvent faire un don sur le site web d’Actionmarguerite, directement à la Fondation d’Actionmarguerite pour le projet. Ou les gens peuvent venir au Festin d’automne pour les plus curieux et faire un don à ce moment-là. »