Pour aider à la mise en place de ce système, le gouvernement fédéral a annoncé ce vendredi un investissement de 1,3 million $. Encore à l’état de projet pilote, c’est le comité Giganawenimaanaanig qui en prendra la direction. La cheffe d’équipe Sandra DeLaronde parle d’« une occasion vitale de sauver des vies et de créer une province plus sûre. »

Cette annonce fait suite à une deuxième table ronde nationale autochtone fédérale-provinciale territoriale sur les femmes, les filles, les personnes bispirituelles et les personnes de diverses identités de genre autochtones disparues et assassinées, qui s’était tenue en février 2024.

Alors que les statistiques canadiennes rappellent que plus de six femmes autochtones sur dix ont été victimes d’agression physique ou sexuelle au cours de leur vie, Gary Anandasangaree, ministre des Relations Couronne-Autochtones, a tenu à fermement souligner que « la violence à l’encontre des femmes, des filles, des personnes bispirituelles et des personnes de diverses identités de genre autochtones doit cesser ».