C’est un nouveau défi réussi pour Rob Tétrault. Après avoir notamment organisé un semi-marathon à l’intérieur d’un bureau cet été, le sportif a tenté un nouveau pari. « J’aime faire des choses fun, repousser les limites et voir ce que je suis capable de faire! »

Et un triathlon pieds nus répond à toutes ces envies. Rob Tétrault explique d’où vient cette idée. « Un de mes collègues m’avait envoyé une vidéo montrant une personne qui avait brisé le record du monde du triathlon pieds nus. Et il m’a dit : c’est quelque chose que je te verrai bien faire! J’y ai pensé et je me suis dit que oui, je pourrai le faire. »

Le plus récent record date du 4 août 2024 et est détenu par le Polonais Pawel Durakiewicz. Il a fini le triathlon pieds nus en 2 heures, 57 minutes et 40 secondes. « Mon meilleur temps au triathlon a été autour de 2 heures et 20 minutes alors oui je me pensais être capable de le battre, j’étais confiant. »

Une performance qui peut entrer dans le livre Guinness?

C’est finalement lors des Championnats du monde de triathlon qui ont eu lieu en Espagne il y a quelques jours que Rob Tétrault a tenté sa chance. Il a alors fini la course pieds nus en 2 heures, 36 minutes et 45 secondes. Alors, ce résultat peut-il le faire rentrer dans le célèbre Guinness World Records? « En fait, Guinness m’a dit qu’il aurait fallu que je porte une GoPro sur moi pour enregistrer tout mon parcours. Ce que je n’ai pas pu faire parce que c’était interdit dans les règlements de la course. Il est donc peu probable que Guinness valide le record, ce qui veut dire que je vais devoir le refaire. »

En plus des quelques ampoules, courir pieds nus peut créer certaines difficultés. « Il y a des parties de la route en pierre, avec une sorte de roche aiguisée, ça a un peu coupé mes pieds. Ça allait au début, j’allais plutôt vite, mais j’ai eu de la misère avec mes pieds sur la fin. J’étais plutôt lent et j’ai même quasiment fini en marchant. J’ai aussi eu des douleurs à l’arrière de mes jambes, là où je n’en ai pas d’habitude. Mes entraîneurs ont dit que c’était parce que je n’étais pas habitué à courir dans ces conditions. »

Cette expérience a clairement piqué la curiosité de Rob Tétrault qui promet d’être mieux entraîné et préparé pour sa future tentative de record. « Probablement, je vais essayer ça au triathlon de Birds Hill au mois de juin prochain. »

Avant ça, Rob Tétrault, qui sensibilise depuis plusieurs années le public au cytomégalovirus congénital, pense déjà à ses prochains défis. « J’aime les idées différentes et un peu folles, mais finalement rien ne nous empêche et l’on peut toujours faire plus que ce qu’on pense. Et là, je vais faire sept marathons sur sept jours dans plusieurs places différentes au mois de janvier. J’ai hâte! »