La Liberté a discuté de l’IA et du travail avec le professeur d’économie Ian Hudson.
Une chose est sûre : l’ère de l’intelligence artificielle (IA) est officiellement arrivée. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’éviter la multitude d’outils et de startups IA qui ont inondé le marché depuis le lancement d’outils d’IA générative tels que ChatGPT, Gemini et Dall-E.
Mais les affirmations audacieuses selon lesquelles ces technologies stimuleraient la productivité et bouleverseraient le marché du travail ont soulevé des questions sur l’état de l’emploi – plus exactement, sur ce qu’il deviendrait.
Les sceptiques qui se projettent dans l’avenir ont déclaré que les emplois tels qu’on les connaît disparaîtraient lentement à mesure que l’IA se développerait et créerait de nouvelles technologies et de nouveaux robots, qui finiraient par remplacer les travailleurs.ses humains.
À l’opposé, certains ont salué la diffusion de cette technologie comme une béquille utile pour révolutionner la productivité et permettre à l’humanité de se développer de manière fascinante et innovante.
Mais si nous nous penchons sur la façon dont l’IA nous affectera à court et à moyen terme, la question demeure : devons-nous nous inquiéter d’une perte d’emplois au profit de l’IA? Et si oui, qui sera le plus touché par les changements que cette technologie apportera?
L’IA au boulot
Jusqu’à présent, les chercheurs ont pu évaluer l’impact de l’IA sur les emplois de la population générale à l’aide de deux paramètres principaux : la complémentarité et l’exposition.
Dans ce cas-ci, la complémentarité signifie dans quelle mesure l’IA peut contribuer à accroître la productivité des tâches d’un poste donné, et l’exposition signifie le potentiel de transformation du rôle d’un.e travailleur.se en raison de la mise en oeuvre de l’IA.
Attention : ici, exposition n’est pas nécessairement synonyme de perte d’emploi ou de remplacement complet. Dans certains cas, un emploi très exposé peut être transformé en un emploi qui supervise le bon fonctionnement du travail de l’IA au lieu de rendre le poste complètement obsolète.
Aux États-Unis, le Pew Research Center a mené une étude sur ce sujet en 2022 et a constaté que 19 % des travailleurs.ses occupaient des emplois les plus exposés à l’IA (1). À l’autre extrémité du spectre, 23 % des travailleurs.ses occupaient des postes qui seraient les moins affectés par l’IA.
Certains métiers plus exposés
À l’époque, ils avaient également remarqué que les femmes, les personnes très instruites et les personnes dont les emplois exigeaient davantage de compétences analytiques avaient tendance à être les plus exposées à l’IA.
En septembre 2024, Statistique Canada a publié une étude évaluant le nombre de Canadien. ne.s qui seraient exposés à l’IA en se basant sur des statistiques sur l’emploi tirées du recensement de 2021 (2).
Ce qu’ils ont trouvé : environ 31 % des travailleurs.ses canadiens étaient fortement exposés à l’IA et risquaient d’être remplacé.e.s ou de subir une transformation majeure de leur emploi; 29 % occupaient des postes fortement exposés à l’IA, mais dont les tâches pouvaient facilement être complémentées par l’IA; et 40 % ne risquaient pas d’être très affecté.e.s par l’IA. (voir graphique)
Parmi les 4,2 millions de Canadien.ne.s qui appartiennent à la première catégorie et dont les emplois sont donc les plus menacés par le développement rapide de l’IA, les chercheurs ont constaté une tendance dans certaines industries et professions.
En effet, les trois quarts du personnel administratif, de soutien, de bureau, de coordination, ainsi qu’en informatique, surtout dans les domaines de la finance et des affaires, étaient considérés comme faisant partie de ceux qui étaient le plus exposés à l’IA. (voir figure)
En ce qui concerne les personnes dont les rôles pourraient être améliorés par l’intégration de l’IA, environ 85 % de cette catégorie de travailleurs.ses occupaient des postes de direction ou se trouvaient dans les secteurs de l’éducation et de la santé, ou dans l’ingénierie.
Certaines personnes moins affectées
Enfin, parmi les personnes qui seront les moins affectées par l’IA, on trouve celles qui travaillent dans la construction, dans les soins de santé, dans les secteurs des ressources naturelles ou de l’agriculture, et dans des postes de soutien en ventes et services.
Dans le passé, les transformations du marché du travail dues aux progrès de l’automatisation et de la technologie visaient principalement les emplois qui nécessitaient un faible niveau d’éducation, comme les emplois agricoles, les postes de secrétariat, etc.
Toutefois, la grande différence dans le domaine de l’IA est sa capacité à accomplir des « tâches cognitives et non routinières ». Pour cette raison, plus d’un tiers des personnes ayant suivi des études post-secondaires occupent des fonctions susceptibles d’être remplacées par l’IA, un chiffre qui est divisé par deux lorsqu’il s’agit de fonctions plus techniques.
Cela dit, les personnes ayant un niveau d’études plus élevé sont également plus susceptibles de voir leur emploi complété par des outils d’IA : par exemple, près de 6 travailleurs.ses sur 10 possédant une maîtrise pourraient être amenés à travailler aux côtés de l’IA à l’avenir.
De même, il semble que plus on monte dans la distribution des revenus, plus la proportion de travailleurs. ses concernés par l’IA est importante : les travailleurs. ses qui gagnent plus ont plus de chances de voir leur emploi complété par l’IA. Par exemple, plus de la moitié des travailleurs.ses appartenant aux 10 % de personnes les mieux rémunérées du pays devront s’adapter à l’utilisation de l’IA sur le lieu de travail.
Des changements qui prennent du temps
Il est intéressant de noter qu’il existe une légère disparité entre les sexes en ce qui concerne les travailleurs.ses susceptibles d’être affectés par l’IA : environ un homme sur cinq occupe un poste menacé par l’IA, contre près d’une femme sur quatre. Les chercheurs ont cité la prévalence plus élevée des hommes dans les métiers spécialisés comme l’une des principales raisons de ce phénomène. Mais ils ont également souligné que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’occuper des postes plus complémentaires de l’IA.
La transition vers l’IA ne créera probablement pas un changement aussi brutal que nous le pensons, malgré les récits anecdotiques ayant déjà fait état de personnes perdant leur emploi en raison de l’externalisation de leurs tâches vers l’IA générative.
Les auteurs de l’étude de Statistique Canada, Tahsin Mehdi et Marc Frenette, l’ont confirmé dans un rapport résumant leur travail : « Il convient cependant de souligner que la mise en oeuvre à grande échelle de nouvelles technologies peut prendre du temps. Une incertitude plane également quant à l’ampleur de l’adoption de l’IA par les entreprises. Même sans incidence nette de l’IA sur les emplois, elle pourrait tout de même avoir des répercussions sur d’autres aspects de l’économie, comme la productivité du travail et l’inégalité des revenus. » (3)
Leçons du passé
Bien que l’intelligence artificielle soit une avancée particulièrement puissante de la technologie telle que nous la connaissons, les économistes insistent généralement sur la nature commune des pertes d’emplois massives lors de l’arrivée d’une nouvelle technologie. Un exemple : l’invention des imprimantes commerciales a entraîné des pertes d’emplois dans les domaines du secrétariat et de l’administration tout au long du 20e siècle.
Toutefois, lorsqu’il s’agit de la diffusion massive de la technologie de l’IA, l’étendue et les effets déstabilisants de cette nouvelle industrie constituent une anomalie historique, comme l’explique Ian Hudson, professeur d’économie à l’Université du Manitoba :
« Rares sont les cas historiques où on a vu le genre de bouleversement d’une industrie par une avancée technologique que l’IA menace d’entraîner. Il n’y a que deux grands moments dans l’histoire où on a connu un renversement similaire.
« Le premier a été la transition des emplois en agriculture, lorsque la mécanisation a eu lieu dans les fermes et que plusieurs personnes ont dû aller travailler en ville, dans des usines. Le second était l’évolution dans certains pays, comme le Canada, du secteur manufacturier vers le secteur des services. »
Dans les deux cas, nous pouvons tirer des leçons de l’impact socio-économique de ces changements. Au début de la révolution industrielle, lorsque les innovations technologiques ont entraîné une transformation du secteur agricole, la transition a été difficile pour les travailleurs concernés. Ceux-ci, chassés de leurs terrains, ont alors dû se tourner vers des emplois en milieu urbain, où les heures étaient longues et les conditions exigeantes.
« Ça a créé un sentiment massif de bouleversement social et économique. Dans des endroits comme l’Angleterre, il y a eu une agitation sociale massive. Il y a eu des émeutes. Les gens se demandaient si le gouvernement allait survivre. Ce n’était certainement pas une période sans frictions. Les travailleurs passaient d’une situation où ils avaient un certain contrôle sur leurs moyens de subsistance, en travaillant à la ferme, à une situation qu’ils décrivaient comme de l’esclavage salarié. Tout d’un coup, ils étaient soumis à la discipline de l’usine, vivant dans des villes étriquées et surpeuplées. »
Cependant, dans l’ensemble, la situation des travailleurs s’est améliorée. Ils se sont organisés en syndicats afin d’améliorer leurs conditions de travail et de recevoir de meilleurs salaires, ce qui a conduit à l’adoption de législations sur les droits des travailleurs. L’augmentation de la productivité a créé plus d’emplois et, au fil du temps, l’emploi a augmenté, entraînant les changements sociaux qui ont donné naissance à la classe moyenne.
Création d’emplois
« Si on prend une vue d’ensemble, on n’a pas fait face à une baisse du nombre net d’emplois dans l’histoire de l’économie. Au fil du temps, le pourcentage de travailleurs. ses dans la population a toujours augmenté. Il est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était dans les années 1960, et dans les années 1960, il était plus élevé qu’il ne l’était dans les années 1930. Il n’est donc pas vrai que des emplois ont disparu à la suite de ces deux grands changements historiques. »
Nous pouvons donc supposer que l’IA, à sa manière, va aussi conduire à la création d’emplois. Il est difficile de chiffrer le nombre d’emplois qui résulteront du développement de l’IA, mais des rapports du Forum économique mondial publiés avant l’arrivée de l’IA générative estimaient une perte de 85 millions d’emplois dans le monde en raison de l’automatisation et un gain de 97 millions d’emplois d’ici à 2025 (4).
Une étude plus récente, publiée en 2023 par l’Organisation internationale du travail, affirme que l’IA générative n’affectera qu’une partie des tâches de la plupart des rôles, puisque « le plus grand impact de cette technologie ne sera probablement pas la destruction d’emplois, mais plutôt les changements potentiels de la qualité des emplois, notamment l’intensité du travail et l’autonomie » (5).
Transition
Cette conclusion prend toutefois en considération les résultats de cette même étude qui estime que seulement 5,5 % des emplois dans les pays à revenus élevés seront fortement exposés aux effets de l’automatisation et de l’IA, un chiffre bien plus bas que le 31 % cité par les chercheurs de Statistique Canada.
Bien que la transition de l’industrie manufacturière vers les services ait également provoqué de nombreux bouleversements, il s’agissait d’un type de transition différent. Il n’y a pas eu de grands dérangements sociaux, et la transition n’a pas amélioré la vie des travailleurs autant que la grande transition précédente.
Alors que les emplois manufacturiers offraient à la population des postes bien rémunérés ne nécessitant que peu de formation ou de certification, les rôles en service offraient désormais des salaires nettement inférieurs pour le même niveau de qualification. Une transition difficile mais inévitable considérant l’externalisation de beaucoup d’emplois manufacturiers vers des pays où la main-d’oeuvre disponible était moins chère.
« C’est l’une des transitions qui a, en fait, contribué à la croissance des disparités de revenus depuis les années 1970. »
Les conséquences de la vitesse
Selon Ian Hudson, ces deux exemples sont ceux dont nous pouvons le mieux tirer des conclusions en ce qui concerne l’ère de l’IA, car ce sont les seuls qui ont provoqué des bouleversements de l’ampleur de ceux que l’on prévoit avec l’IA. Cependant, en raison de la rareté des technologies de changement industriel et des différences dans la mise en oeuvre de ces changements à travers le monde, il est plutôt difficile de s’en servir pour calculer les conséquences de l’IA sur le marché de l’emploi.
Ce défi vient en partie de la vitesse à laquelle la technologie de l’IA se développe. Dans le passé, non seulement l’innovation prenait du temps, ce qui donnait aux gens plus de temps pour adopter les nouvelles technologies. Mais il fallait aussi plusieurs décennies pour que les sociétés s’adaptent, pour que les travailleurs.ses soient recyclés et pour que les industries s’installent.
Bien que l’on parle de l’IA depuis le 20e siècle, les entreprises technologiques et le secteur académique n’ont commencé à la financer et à la développer qu’à la fin des années 2000. De son côté, la série logicielle derrière ChatGPT a été créée en 2018 et a depuis créé de nouveaux modèles d’IA générative formés de plus en plus rapidement, malgré l’augmentation exponentielle du nombre de paramètres utilisés pour les entraîner.
Une situation qui semble problématique pour les économistes comme Ian Hudson : « Plus la transformation technologique est lente, plus l’ajustement est facile. J’ai l’impression que ce ne sera pas le cas avec l’IA. L’ajustement pourrait être très difficile. »
La nécessité d’un ajustement plus rapide pourrait ne pas permettre à notre système actuel d’indemniser correctement les personnes qui perdent leur emploi, ou encore de financer les formations additionnelles que devront suivre les travailleurs de secteurs affectés par l’IA. En raison de la rapidité avec laquelle cette technologie se développe, il pourrait également devenir impossible de prédire les emplois qui seront très demandés au début de l’ère de l’IA. Mais qui deviendront inutiles assez rapidement.
« Je pense que l’une des choses qui me préoccupent lorsque je réfléchis à la transition vers l’IA, c’est que les personnes qui en tirent profit sont très peu nombreuses, et que leurs gains sont susceptibles d’être absolument considérables, alors que les personnes qui en subissent les conséquences négatives seront très, très nombreuses.
« La question qui se pose alors est la suivante : existe-t-il un mécanisme par lequel les groupes ou les personnes qui gagnent à la transition vers l’IA peuvent compenser les personnes qui perdent à cette transition? »
Changement de mentalité
Les solutions imaginées pour répondre à cette question sont multiples : qu’il s’agisse d’augmenter les impôts pour les redistribuer dans des programmes de formation, ou de rouvrir la question du revenu de base universel, notre gouvernement devra peut-être révolutionner la façon dont notre société est structurée.
« De mon point de vue, le développement de l’IA n’entraînera pas une diminution du nombre de choses à produire, ni une diminution de l’offre de biens et de services dans l’économie. Mais simplement une diminution du nombre de personnes nécessaires pour produire ces biens et services.
« Ce qui créera de nouveaux emplois pour les personnes qui savent utiliser l’IA, mais souvent, les personnes qui subissent les conséquences négatives de ces changements ne sont pas les mêmes que celles qui occuperont ces nouveaux emplois.
« Il est intéressant de noter que la transition vers l’IA pourrait également engendrer une vague de changements de mentalité sociale. Nos valeurs sociétales actuelles reposent sur l’idée que le chômage est la responsabilité du ou de la chômeur.se : si un.e individu.e perd son emploi, il lui revient l’effort de trouver un moyen de redevenir productif.ve au sein de la société.
« Cette idée se traduit par les faibles montants perçus par les bénéficiaires de l’aide sociale pour les dissuader de s’inscrire au programme, ainsi que par le caractère temporaire du système d’assurance-emploi mis en place par le gouvernement canadien. Toutefois, avec une importante délocalisation de l’emploi de personnes pour la plupart bien formées et instruites, la stigmatisation sociale du chômage et de l’aide sociale pourrait commencer à s’estomper.
« Si les conséquences de la mise en oeuvre de l’IA s’imposent sur un grand nombre de personnes très qualifiées, le mythe selon lequel les gens n’ont pas d’emploi en raison de leur manque de compétences ne tiendra plus la route.
« Tout d’un coup, l’idée que les personnes qui n’ont pas d’emploi ne veulent pas être employées pourrait disparaître, ce qui justifierait une dissociation de la capacité des personnes à obtenir un emploi à sa valeur. On pourrait se trouver face à une situation dans laquelle notre société conviendrait que chacun.e a droit à un niveau de vie raisonnable, quel que soit son statut sur le marché du travail. »
Ce que l’avenir nous réserve
L’ère de l’IA entraînera certainement de grandes transformations dans de nombreux secteurs et constituera probablement une transition socio-économique de grande importance.
Bien que les effets à court terme de cette transition soient difficilement prévisibles, un conseil que les experts en IA donnent souvent aux travailleurs.ses est de commencer à apprendre à utiliser les outils d’IA le plus tôt possible. Dans tout emploi comportant des tâches complémentaires à l’IA, l’adaptation à l’utilisation d’une nouvelle technologie sera certainement utile.
Par ailleurs, si la grande prise de pouvoir de l’IA est une belle idée, elle pourrait tout aussi bien rester un cliché de science-fiction. Même avec la possibilité de remplacer des emplois, le développement d’outils d’IA reste coûteux et polluant.
En 2023, le fonctionnement de ChatGPT aurait coûté presque un million $ canadiens par jour, et la plupart des autres outils d’IA générative sont confrontés à des pertes similaires, entre autres à cause du coût extrêmement élevé des puces d’IA et de l’exploitation des centres de données (6).
Récemment, OpenAI a aussi annoncé qu’elle deviendrait une société à but lucratif et, malgré une évaluation actuelle de 157 milliards de dollars américains, l’entreprise fonctionne à perte. On ne sait donc pas si elle ajustera ses prix de licence pour les entreprises qui souhaitent utiliser l’IA générative alimentée par ChatGPT dans leurs propres activités.
Des usages rentables
En d’autres termes, si l’utilisation et l’intégration d’outils comme l’IA générative deviennent inaccessibles aux propriétaires de petites entreprises ou aux travailleurs. ses indépendant.e.s, il se peut que leur mise en oeuvre ne soit pas aussi répandue que prévu.
« Il est important de ne pas considérer l’IA comme une technologie indépendante du système économique dans lequel elle est mise en oeuvre. Il semble que l’IA puisse faire un nombre presque infini de choses, mais en tant qu’économiste, je dirais qu’il est important de se rappeler qu’elle ne sera pas utilisée à n’importe quelle fin par l’imagination humaine. Elle sera utilisée pour les usages que les personnes qui la possèdent trouveront rentables.
« Quant aux prédictions selon lesquelles l’IA sera suffisamment développée pour remplacer tous les emplois, il y a lieu d’être optimiste. Les prédictions catastrophistes sur la fin du travail sont vieilles comme le monde et ressurgissent à chaque fois que de grandes innovations voient le jour.
« Contrairement à ce que la fiction futuriste nous a fait croire, le développement de l’IA n’entraînera probablement pas la fin du travail – du moins, pas de sitôt. »
(2) https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/11f0019m/11f0019m2024005-fra.pdf?st=DG0hBT3V
(3) https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/36-28-0001/2024009/article/00004-fra.htm
(5) https://webapps.ilo.org/static/english/intserv/working-papers/wp096/index.html#ID0ELYBG
(6) https://www.nytimes.com/2024/10/02/technology/openai-valuation-150-billion.html
À lire aussi : D’abord, qu’est-ce que c’est l’IA? (dossier spécial 1/4)
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