IJL – Réseau.Presse – La Liberté
La cérémonie d’inauguration des travaux s’est déroulée dans le village de Lorette. Là où se trouve l’actuel complexe sportif, près d’une centaine de personnes ont fait le déplacement pour l’occasion.
L’atmosphère dans le parc était clairement à la fête. C’est d’ailleurs sur fond musical que Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord, de PrairiesCan et de CanNor, Ian Bushie, ministre des Relations avec les municipalités et le Nord et Armand Poirier, maire de la Municipalité rurale de Taché ont tenu leurs discours.
À la suite desquels, la première pelletée de terre du nouveau projet de Centre communautaire a été donnée.
Un projet d’envergure
Il s’agit d’un projet de construction de grande envergure, dont les coûts s’élèvent à 29 millions de $. Selon les dessins conceptuels, le bâtiment devrait accueillir un nouvel aréna et une patinoire, mais pas seulement. Les plans comprennent également une bibliothèque communautaire, un Centre pour aînés, un espace polyvalent et une cantine.
Pour Armand Poirier, le projet s’était fait attendre assez longtemps, « les gens n’y croyaient plus », confie-t-il.
« Depuis 25 ans que je suis ici à Lorette, les gens parlent de ce projet de Centre communautaire. Il y a eu beaucoup d’obstacles à la réalisation du projet. C’était surtout dû aux changements de gouvernements, à des promesses qui n’ont pas été tenues. On visait peut-être aussi trop haut à une époque. Ça nous aura pris bien des années avant que nous réussissions à rassembler tout le monde autour de la table. »
Alors forcément, le maire n’est pas peu fier et aura même du mal à se séparer de la pelle en or qui a servi pour la première pelletée. « Je vais la conserver, pour nos enfants, nous allons l’exposer dans l’aréna un jour. »
Un projet important
Pour aider à la réalisation des travaux, le gouvernement fédéral a injecté 4,5 millions $. « C’est un investissement que l’on est fier de faire », déclare Dan Vandal.
« On sait que les projets comme celui-là améliorent la qualité de vie des familles dans les communautés. C’est une chose que l’on soutient. »
Le ministre souligne aussi l’importance pour le gouvernement fédéral de s’investir au niveau municipal. « C’est important d’investir au rural, c’est important pour le Canada et on doit s’assurer que l’on fasse des choses positives pour ces communautés-là. On appuie nos communautés de langues officielles minoritaire à travers le pays et c’est toujours bien de voir des investissements comme ça. »
Pour ce qui concerne le financement du projet. Le gouvernement du Canada et la province ont contribué à hauteur de 13,3 millions $. Le village de Lorette a versé 1 millions $. La bibliothèque Taché a participé à hauteur de 400 000 $ et 36 hour hockey un autre 100 000 $.
Pour le reste, Armand Poirier indique qu’« il va falloir que l’on fasse des emprunts pour terminer le projet, mais les arrangements ont déjà été faits ».
Des retombées potentielles
La somme totale est donc réunie et les ouvriers devraient être ici dans le courant de la semaine prochaine. « Le plan est de faire le ciment avant l’hiver. » Les travaux devraient durer environ 18 mois, « mais cela reste optimiste », confie le maire qui pencherait plutôt vers une fin de travaux « dans 24 mois ».
La création de ce nouveau complexe permet en tout cas d’espérer de belles retombées pour le village.
Pour Armand Poirier, le Centre communautaire devrait permettre de « rajeunir » l’esprit du village et permettrait potentiellement d’attirer de nouveaux arrivants vers le village de Lorette.
Martha Petrusevich est agente de développement économique pour la municipalité rurale de Taché. Elle explique que des infrastructures comme celle qui devrait voir le jour à Lorette apportent beaucoup aux municipalités.
« Ça contribue sans aucun doute à la croissance de la communauté. Ça permet d’apporter d’autres types d’activités, d’autres programmes pour les enfants et les personnes âgées également. Ça joue aussi un rôle énorme en termes d’attractivité, plus de gens de Winnipeg pourront retrouver l’aspect récréatif ici. » L’intérêt est donc aussi d’attirer de nouveaux arrivants. À ce propos, Martha Petrusevich indique que le nombre de nouveau résident augmente d’année en année dans la municipalité rurale.
