Victime de son succès, l’organisme a dû prévoir une deuxième soirée avec le même thème. Ce sont 170 personnes qui seront présentes au bureau administratif de la Division scolaire Louis-Riel pour parler mathématiques.
Yvan Bourgeois, chargé de communication à l’organisme Canadian Parents For French – Manitoba, explique l’intérêt. « Nous travaillons avec Sarah Melo depuis plusieurs mois. Elle a un parcours en mathé et d’enseignement. Cette soirée permet de mettre l’emphase sur la programmation de numératie en français. C’est vraiment les parents qui vont travailler avec les enfants sur des problèmes de mathématiques. »
Pour rentre le tout plus amusant, Sarah Melo incorpore des éléments du quotidien pour rendre des problèmes de mathématiques plus concrets aux yeux des enfants. « Elle a préparé une trousse pour chaque famille qui va venir demain. Au début, nous devions avoir seulement un évènement, après avoir vu la hausse des inscriptions, nous avons ajouté une deuxième séance le 16 décembre.
« Nous voulions vraiment quelque chose participatif. Les enfants vont pouvoir interagir avec des objets, poser des questions et prendre le lead un peu de cette soirée. On voulait vraiment rendre l’atelier le plus fun possible. »
Des perspectives d’avenir
Yvan Bourgeois souligne que ce genre d’ateliers vient répondre à un besoin présent. « Dans toutes les matières, il y a un écart entre les parents et les enfants. À long terme, on voudrait avoir des sessions de ressources en numératie et en littératie. On a aussi observé des besoins en sciences alors c’est possible qu’à l’avenir nous organisions une soirée avec le thème des sciences.
« On espère que ce genre de soirée pourra aussi voyager dans les autres chapitres de Canadian Parents for French au Manitoba, pas seulement à Winnipeg. Mais à Flin Flon, Thompson ou autres. »
Pour Yvan Bourgeois c’est aussi une occasion d’atteindre cette vision d’un Manitoba bilingue. « Notre grand objectif à Canadian Parents For French, c’est la réalité d’un Manitoba bilingue. Nous voulons que les jeunes aient du soutien à l’école. Mais que les parents et les enseignants peuvent se reposer sur nous également. »