Dans ans la maison de la lieutenante-gouverneure, Anita Neville, l’ancienne sénatrice, Maria Chaput et plusieurs membres de sa famille étaient conviés pour la voir se faire remettre l’insigne de l’Ordre du Canada. 

Deux après sa nomination, celle dont l’engagement communautaire, et plus particulièrement son engagement pour les droits des minorités Francophones a été sans faille, se réjouit de cette journée. « Je suis très heureuse, très fière et émue. Il y a tellement de membres de ma famille qui se sont déplacés. Je suis très heureuse. » 

Engagée dans le mouvement de la Fédération provinciale des comités de parents, puis devenue directrice générale du Centre culturel franco-manitobain (1985), c’est grâce aux conseils de l’ancien député et ministre de Saint-Boniface, Ronald Duhamel, que Maria Chaput songe pour la première fois au Sénat. Après moultes recherches et lectures, sa décision est prise, elle va soumettre son nom (1). 

En décembre 2002, l’ancien Premier ministre, Jean Chrétien lui téléphone pour lui demander de servir son pays à titre de sénatrice libérale. Elle est ainsi devenue la première femme franco-manitobaine à être nommée sénatrice. Par son travail et sa détermination, la modernisation de la Loi sur les langues officielles a été adoptée en juin 2023. 

Du haut de son expérience, Maria Chaput souhaite envoyer un message à ceux et celles qui ont des causes à coeur. « Quand il y a quelque chose qui te parle, que tu sais que c’est la chose à faire, que tu es convaincu et que tu y crois, peu importe à quel point c’est difficile, tu peux réussir. » 

(1) Pour en découvrir davantage sur le parcours de Maria Chaput, lisez notre article Le feu de Maria Chaput, toujours allumé dans l’édition de La Liberté du 11 au 17 janvier 2023.