Dans un point presse à Ottawa, le premier depuis l’annonce de la démission de Justin Trudeau le 6 janvier, Pierre Poilievre a tenu à d’abord rappeler pendant de longues minutes tout l’historique qui a mené à cette situation politique instable. « Maintenant, le gouvernement lui-même est hors de contrôle », a-t-il lancé. Quant à la course à la chefferie à la direction du Parti libéral, Pierre Poilievre, après avoir énuméré les candidats potentiels, a dit qu’ils « étaient tous comme Trudeau ».
Le conservateur a donc appelé le premier ministre démissionnaire à « déclencher des élections ». « Les libéraux se mettent d’abord, on doit mettre le Canada d’abord », a-t-il déclaré.
Pierre Poilievre veut décourager une « attaque économique » américaine
Après les questions fédérales, Pierre Poilievre a évoqué Donald Trump et la menace des tarifs douaniers qu’agite au-dessus de la tête le politique américain depuis son élection. Le chef de l’Opposition officielle a détaillé certaines des actions qu’il compte faire s’il est élu premier ministre. « On a besoin de parler aux chefs syndicaux et chefs d’affaires du Midwest des États-Unis qui achètent notre énergie : leurs travailleurs vont perdre des emplois si le président Trump impose des tarifs sur notre énergie. On devrait parler aux constructeurs de maisons aux États-Unis qui payent plus pour le bois d’œuvre parce qu’il y a des tarifs non justifiés sur le bois d’œuvre venant du Canada. »
Pierre Poilievre a conclu en disant qu’il fallait identifier « des tarifs que nous allons imposer sur des secteurs stratégiques des États-Unis, si nécessaire, afin de décourager une attaque économique contre notre économie. »