À l’image de Dominic LeBlanc, qui a expliqué plus tôt cette semaine vouloir se concentrer sur son travail de ministre des Finances et des Affaires intergouvernementales, Mélanie Joly a annoncé ce vendredi qu’en tant que ministre des Affaires étrangères elle doit consacrer « chaque minute de mon temps et toute mon énergie à défendre les intérêts des Canadiens. C’est ce que je fais et continuerai de faire. »
La ministre est donc la deuxième du Cabinet de Justin Trudeau à décliner le poste. Elle a aussi évoqué dans sa déclaration « que la situation internationale actuelle, en particulier la menace des tarifs et des autres pressions économiques complètement injustifiables de la part du président-élu des États-Unis, requiert une réponse ferme et urgente. La menace est maintenant. »
Bien qu’elle se sente « prête à devenir la première femme à diriger le Parti libéral du Canada » et que « beaucoup » l’ont encouragée à se présenter, la ministre Mélanie Joly préfère donc se concentrer sur ses responsabilités ministérielles.
À date, seuls le député de la circonscription de Nepean, Chandra Arya et l’ancien député dePierrefonds—Dollard, Frank Baylis ont annoncé leur souhait de se présenter. Le premier a notamment expliqué vouloir « diriger un gouvernement restreint et plus efficace pour reconstruire notre nation et assurer la prospérité des générations futures. » Quant à Frank Baylis, il explique vouloir « lancer une campagne forte et axée sur les solutions pour libérer le potentiel du Canada. »
Par ailleurs, le Conseil national d’administration du Parti libéral du Canada s’est réuni jeudi soir pour préparer les règles de cette course à la chefferie. On a notamment appris que le nom du nouveau chef du parti sera connu le 9 mars 2025.