À la fin février, de possibles restes humains avaient été découverts dans le dépotoir de Prairie Green. 

Le 7 mars, la GRC du Manitoba pouvait confirmer que les restes humains trouvés durant les fouilles étaient bien ceux de Morgan Harris, de la Première Nation de Long Plain.

Ce 17 mars enfin, dans une nouvelle mise à jour, la Province explique que les restes Marcedes Myran de la Première nation de Long Plain avaient également été identifiés.

Marcedes Myran we honour you, a écrit le premier ministre Wab Kinew sur les réseaux sociaux.

Les experts ciblaient depuis décembre des zones où ils pensaient que se trouvaient les restes de Marcedes Myran et Morgan Harris. Cette mission de recherche est menée en collaboration avec l’Assemblée des chefs du Manitoba et avec le soutien du gouvernement fédéral.

Par l’intermédiaire de la Grande Cheffe Kyra Wilson, l’Assemblée des chefs du Manitoba a réagi à cette nouvelle. « Pendant trop longtemps, les femmes des Premières Nations ont été traitées comme si elles étaient jetables. Nous avons toujours dit que nos femmes étaient sacrées. Marcedes méritait de vivre une vie bien remplie, entourée d’amour et de possibilités. Nous continuerons à honorer son esprit et à soutenir fermement la famille Myran dans ses efforts pour mettre fin à la violence à laquelle sont confrontées les femmes, les filles et les personnes bispirituelles des Premières Nations. »

Le ministre de la Justice et Procureur général du Canada et ministre des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord, Gary Anandasangaree a aussi commenté ces découvertes. « Nous sommes solidaires des familles, des amis et des communautés touchés par cette tragédie. Nous continuons à soutenir les personnes touchées en leur fournissant des services de santé mentale et de soutien adaptés sur le plan culturel.

Nous ferons ce qui est à la fois juste et nécessaire pour rendre hommage aux femmes, aux filles, aux personnes bispirituelles et aux personnes d’identités de genre différentes autochtones disparues et assassinées, et pour lutter contre cette crise nationale, car c’est ce qu’il faut faire. »

Ces femmes avaient été les victimes de Jeremy Skibicki, un tueur en série. Il a été reconnu coupable de leurs meurtres, ainsi que de ceux de Rebecca Contois, 24 ans, et d’une femme non identifiée nommée Mashkode Bizhiki’ikwe (Buffalo Woman). Ces meurtres ont eu lieu en 2022.