C’est ce qu’a déclaré Karla Rawluk, coordonnatrice des activités au South Winnipeg Family Information Centre, à propos des enjeux importants auxquels font face les résidents de la circonscription de Winnipeg-Centre-Sud.
Située au sud-ouest de l’intersection entre les rivières Assiniboine et Rouge, la circonscription de Winnipeg-Centre-Sud comprend 95 882 résidents, dont 70 376 électeurs éligibles aux prochaines élections.
Circonscription historiquement rouge, une seule députée conservatrice, Joyce Bateman, avait réussi à obtenir un siège depuis la fin des années 1980. Son mandat n’a duré que quatre ans, de 2011 à 2015. La circonscription a ensuite été dirigée par le député libéral Jim Carr, qui est décédé en cours de mandat en 2022. Son fils, le député libéral Ben Carr, a remporté une élection partielle l’année suivante et se présente à nouveau à cette élection.
Au milieu d’une saison électorale mouvementée, certaines questions reviennent plus souvent que d’autres au sein de la communauté de la circonscription, comme en témoigne Karla Rawluk. En tant que coordinatrice des activités au South Winnipeg Family Information Centre, elle interagit quotidiennement avec des résidents de tous âges, des adolescents qui suivent des cours de gardiennage averti aux parents qui cherchent un endroit pour trouver communauté.
D’après leurs témoignages et les réactions qu’elle reçoit, la crise de l’accessibilité financière, la criminalité et l’accès aux soins pour les femmes et à la santé mentale devraient figurer en tête de la liste des priorités du parti gagnant.
« Nos aînés se font beaucoup entendre et la plupart de ceux avec lesquels je travaille ont un budget très limité », dit Karla Rawluk. « Nous essayons d’assurer la sécurité alimentaire d’un grand nombre d’entre eux, car c’est un problème important. Ils me parlent aussi de la criminalité et du fait qu’ils ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils se déplacent seuls. »
« Nos familles nous parlent beaucoup de sécurité et de soutien à la santé mentale ; il y a très peu de soutien à la santé mentale pour les enfants et les jeunes à Winnipeg. »
Interrogée sur ce qu’elle attendait du candidat vainqueur, Karla Rawluk a insisté sur l’importance de rester en contact avec sa communauté. « Lorsque la campagne sera terminée et que vous serez élu, irez-vous vous cacher dans votre bureau à Ottawa? Car la seule façon pour vous de faire votre travail est de rester en contact avec les gens qui ont voté pour vous. »
Elle souligne également l’importance de reconnaître le travail effectué par les organisations communautaires, à la fois verbalement et à travers un financement continu.
« Je pense que ce qui compte le plus, c’est de reconnaître à haute voix qu’il faut les garder ouverts et de se montrer à la hauteur pour soutenir la communauté. »
Ces préoccupations correspondent-elles à ce que les candidats de Winnipeg-Centre-Sud ont en tête pour leur circonscription? Après avoir pris contact avec chacun d’entre eux, voici ce qu’ils avaient à dire au sujet de leur campagne et de leur plateforme.
Ben Carr – Parti Libéral du Canada
« Pendant les presque deux dernières années, j’ai continué d’être un partisan pour ma circonscription », dit Ben Carr, le député fédéral actuel. « Avant d’entrer en politique, j’étais enseignant, et je viens d’une famille pour laquelle le service public, c’est quelque chose de très important. Pour moi, c’est une opportunité de continuer comme leader dans ma communauté. »
Depuis son élection en 2023, Ben Carr dit avoir rejoint trois commissions : le Comité de l’agriculture et de l’agroalimentaire, qu’il a quitté lorsqu’il a été élu président du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, ainsi que le Comité des affaires autochtones et du Nord. Cette fois-ci, il souhaite continuer à représenter les priorités de la circonscription.
« Je reste ciblé sur les enjeux que les personnes de Winnipeg-Centre-Sud m’ont dit qui étaient leurs priorités au début de ma campagne en 2023. C’était des choses comme l’environnement, la santé mentale, les systèmes de santé, l’économie, l’abordabilité, en particulier pour les familles. »
Selon lui, cette élection porte avant tout sur les relations du pays avec les États-Unis, sur l’accessibilité financière et sur l’environnement.
« Pour moi, la grande question dans notre communauté, c’est qui est le meilleur chef, la meilleure personne pour se battre contre les enjeux de l’administration Trump. Il y a beaucoup d’anxiété autour de ses politiques et comment l’administration américaine a des impacts ici. »
Ben Carr croit donc que les Manitobains voteront pour un leader avec de l’intégrité, de l’expérience, et une forte capacité de négociation pour les représenter.
En ce qui concerne les questions environnementales, il donne la priorité à des projets respectueux de l’environnement comme le réinvestissement dans la région des lacs expérimentaux, la protection du lac Winnipeg et la station d’épuration des eaux usées de North End.
« Une autre chose énorme qu’on a créée, c’est la première agence du Ministère de l’Eau. Je pense qu’on doit continuer avec ce type d’investissement, assurer qu’il y a des projets qui protègent l’environnement. Mais en même temps, quand on parle de ressources, on doit s’assurer qu’on respecte certains critères comme assurer la participation des Premières Nations, par exemple. »
Enfin, en réponse aux inquiétudes de Karla Rawluk concernant la perte de contact d’un candidat avec la communauté, Ben Carr tient à rassurer les habitants de la circonscription. Depuis qu’il a été élu, il a mis en place un conseil des jeunes et un conseil des aînés, et s’est assuré d’être présent dans sa circonscription.
« J’ai toujours des événements chaque semaine ou fin de semaine où je suis ici à Winnipeg. Et j’envoie chaque 6 ou 7 semaines des brochures aux citoyens de ma circonscription pour qu’ils soient informés de ce que je fais en tant que député. Pour moi, continuer d’être au centre communautaire, de répondre aux courriels et aux appels, c’est le travail le plus important pour un député. »
Jorge Requena Ramos – NPD
« J’ai déjà visité personnellement plus de 2000 maisons », dit Jorge Requena Ramos, candidat du NPD, à propos de sa campagne. Bien qu’il ressente que les résidents souhaitent plus souvent voter stratégiquement pour les libéraux ou les conservateurs, il dit qu’il a apprécié de parler avec les membres de la circonscription des principaux points de la plateforme son parti.
Jorge Requena Ramos explique que les questions qui reviennent dans ses discussions avec les habitants de la communauté dépendent souvent de leur statut socio-économique. « La circonscription est tellement grande et il y a tellement de quartiers. Dans les quartiers de la classe moyenne, les gens parlent d’abordabilité pour eux et leurs enfants. Ils parlent beaucoup plus d’environnement, même si c’est un enjeu qui est tombé au bas de la liste des priorités des conservateurs. »
« Dans les quartiers de la classe moyenne supérieure, la sécurité est la priorité. Mais dans les quartiers plus pauvres, les gens disent que leur compte en banque est à découvert depuis la pandémie et qu’ils sont en train d’épuiser leurs économies.”
Bien qu’il ait eu des conversations sur l’augmentation des taux de criminalité, le candidat néo-démocrate affirme que les commentaires qu’il a reçus indiquent qu’il faut s’attaquer aux problèmes de pauvreté pour résoudre celui de la criminalité.
« Il n’y a pas de lutte contre la criminalité sans lutte contre la pauvreté. Si on a du mal à se procurer des biens, nous plongeons toutes ces personnes, et en particulier les jeunes, dans la pauvreté. Notre système punitif, qui fait appel à la police et aux tribunaux pour sanctionner le crime, ne va pas résoudre le problème de la criminalité. Cela ne peut se faire qu’en créant une société plus juste. »
Par conséquent, il met l’accent sur la politique du NPD consistant à imposer des plafonds et des contrôles de prix sur un panier de produits essentiels afin de lutter contre l’inflation des produits alimentaires et de l’essence. En outre, il insiste sur l’idée de s’attaquer à l’accessibilité du logement en mettant en place un système national de contrôle des loyers. Un système qu’il considère d’autant plus important alors que le Canada s’apprête à construire des milliers de logements, dont beaucoup pourraient devenir des unités locatives.
Lorsqu’il s’agit de rester en contact avec sa communauté, Jorge Requena Ramos, qui travaille actuellement comme directeur artistique du West End Cultural Centre, déclare qu’il « ne veut pas être un politicien, mais un défenseur de la communauté ».
“Si je vais à Ottawa, c’est pour défendre les valeurs de ma communauté et pour m’assurer que nous ouvrons la porte à de nouvelles voix, que nous donnons les moyens à ceux qui sont au bas de l’échelle de gravir les échelons et que nous donnons aux jeunes les moyens de participer à la vie politique. »
Cam Scott – Parti communiste du Canada
Selon Cam Scott, candidat du Parti communiste du Canada, le programme de son parti pour cette saison électorale est particulièrement d’actualité : depuis plusieurs années, le parti promeut l’indépendance politique et économique vis-à-vis des États-Unis.
« Nous sommes intéressés par le commerce multilatéral et les échanges mutuellement bénéfiques avec le monde entier, car cette soumission aux États-Unis ne fonctionne tout simplement pas », dit Cam Scott.
« Nos propositions concernent la propriété publique et le contrôle démocratique des industries et des banques, une stratégie de plein emploi soutenue par un revenu vital garanti et basée sur des emplois à valeur ajoutée dans le secteur public. »
Il souligne que les propositions du parti reposent sur des principes tels qu’une relation « sans coercition » avec les États-Unis, l’opposition à un changement climatique catastrophique, la réconciliation et la souveraineté des peuples autochtones. Un des piliers de leur programme est la démilitarisation et le désinvestissement des budgets de défense, car le parti considère non seulement que les dépenses élevées en matière de défense sont une continuation de la soumission du Canada à la politique de guerre des États-Unis, mais aussi que l’empreinte carbone de l’armée est extrêmement élevée.
« Selon nous, il est très difficile de concilier un plan climatique raisonnable avec la militarisation et la fabrication d’armes. Nous considérons qu’il s’agit d’un transfert de richesse au détriment des travailleurs, et nous voulons que cet argent serve à financer des logements sociaux à grande échelle. »
Cam Scott ajoute qu’il a toujours fait campagne pour un contrôle strict des prix des « produits de première nécessité » comme la nourriture, l’essence et le loyer, par exemple en mettant en place des logements à loyer indexé sur le revenu, qui sont calculés en fonction du revenu du locataire. Il appelle également à une réforme immédiate de l’assurance-emploi non contributive. Une mesure qui, selon lui, pourrait s’avérer urgente étant donné que plusieurs Canadiens, surtout dans le secteur de l’automobile, ont commencé à perdre des emplois en raison des tarifs américains.
Sa plateforme a trouvé un écho auprès de certains habitants de la circonscription. Bien qu’il reconnaisse que certains se sont montrés réticents à l’idée d’entendre le nom du Parti communiste, le candidat affirme que ses points ont été bien accueillis lors de sa campagne de porte-à-porte.
« La plupart des gens pensent que nous avons bien cerné leurs préoccupations », dit-il. « Nous avons beaucoup entendu parler de la nécessité de contrôler les loyers et d’augmenter le nombre de logements. »
Mais lorsqu’il s’agit des élections, Cam Scott explique que son parti souhaite plus d’avoir l’occasion de favoriser des conversations politiques que de se retrouver à Ottawa.
« Le Parti communiste du Canada n’a pas l’intention, pour l’instant, d’aller au Parlement. Ce serait merveilleux si nous le pouvions, mais ce n’est pas notre vocation première. Nous rappelons aux gens que nous sommes surtout actifs entre les élections dans les syndicats de tous les secteurs et dans les mouvements pacifistes de base. »
« Nous sommes toujours à la recherche d’occasions d’intervenir dans les débats et de participer à ces conversations, et même simplement de parler aux gens en faisant du porte-à-porte, car nous savons que tout le monde bénéficiera de notre participation. Quelles que soient leurs opinions politiques, nous élargissons la conversation. »
Tait Palsson – Candidat indépendant
Le plus jeune des candidats fédéraux de la circonscription de Winnipeg-Centre-Sud, Tait Palsson, 21 ans, se présente de manière indépendante et espère toucher les habitants qui partagent les mêmes valeurs que lui. Par exemple, soucieux de l’environnement et opposé aux campagnes politiques qui peuvent créer des divisions entre voisins, il renonce aux panneaux sur les pelouses et aux dépliants envoyés par la poste, préférant faire campagne en frappant à la porte et en discutant en personne.
« En tant que candidat indépendant, je peux parler davantage des questions qui me tiennent vraiment à cœur », explique-t-il. « Dans cette élection, des questions comme la vérité et la réconciliation ont malheureusement été reléguées au second plan, même ici au Manitoba. Il en va de même pour les questions climatiques et un changement d’orientation politique – une véritable réforme électorale et fiscale. »
Selon le candidat, le salaire d’un député devrait être revu, car ceux-ci gagnent suffisamment pour être parmi les plus élevés du pays. « Si vous êtes député, vous semblez automatiquement déconnecté des choix quotidiens et déchirants que font les Canadiens. Des parents sautent des repas pour nourrir leurs enfants. On devrait s’attendre à ce que cela tire la sonnette d’alarme lorsque ce genre de choses se produit dans une démocratie occidentale. »
Il souligne également que la réforme électorale est une mesure importante pour garantir non seulement une plus grande responsabilité des politiciens qui peuvent être liés aux intérêts de leur parti, mais aussi pour favoriser une démocratie plus diversifiée et plus libre.
« Je pense que nous tenons pour acquis qu’un cabinet est composé de membres du parti vainqueur. Au Canada, nous avons raté l’occasion d’avoir des idées de tous les partis en rendant le conseil des ministres si homogène. Or, pour renforcer une démocratie, il faut réformer le système électoral, veiller à ce que les possibilités de collaboration soient les mêmes pour tous et que chacun puisse s’exprimer de la même manière. »
Cette égalité des voix s’applique également en raison du système de scrutin majoritaire : selon Tait Palsson, plusieurs résidents lui ont avoué qu’ils aimeraient voter pour lui, mais estiment qu’ils ne sont pas libres de le faire, ayant peur qu’ils « gaspilleraient » leur vote.
En fin de compte, il souligne les trois questions qu’il met le plus en avant au cours de cette saison électorale : le coût de la vie, son indépendance par rapport aux autres partis qui lui permet de rester fidèle à la façon dont il se présente, et la question de l’itinérance.
Il propose des projets tels que la priorité au logement, l’offre d’un soutien accru aux personnes vivant avec un handicap et un soutien adéquat aux élèves ayant des besoins particuliers dans le système éducatif. Selon lui, les sans-abri souffrent de manière disproportionnée de troubles de l’apprentissage non traités qui les mènent à l’échec.
« Les politiciens croient à tort que mettre fin à l’itinérance coûte de l’argent, mais les effets du sans-abrisme n’apparaissent pas dans le bilan habituel. C’est un problème qui coûte énormément d’argent, non seulement en termes de potentiel profondément gaspillé et sans même mentionner l’angle de la dignité humaine, mais aussi en termes de services de santé, de criminalité, etc. »
En dehors de la saison électorale, Tait Palsson aime être présent pour ses voisins et sa communauté. « Je participe à divers clubs de jeunes et d’aînés, à des événements et à des festivals de rue dans ma communauté. J’aime faire de petits actes de gentillesse et du bénévolat. Je jongle comme hobby, et les enfants aiment voir cela, alors je me présente à des marchés de producteurs et je fais sourire les gens. »
Chris Petriew – Parti Vert du Canada
« Je pense qu’à ce stade, nous avons besoin d’un changement », déclare Chris Petriew, candidat du Parti vert de Winnipeg-Centre-Sud, à propos des raisons pour lesquelles il se présente à cette élection. « Nous avons besoin de personnes qui ont des principes et qui sont prêtes à écouter la population du Canada afin que nous puissions changer la façon dont nous faisons les choses à l’avenir. »
Chris Petriew dit avoir remarqué un affaiblissement du système de santé, auquel son parti prévoit de remédier en ajoutant des soins dentaires et optométriques à la couverture médicale existante. « Je ne crois pas que la vue soit un luxe, » dit-il. « Je vois tout le monde lutter et se demander s’il doivent payer le loyer, la nourriture ou les médicaments. »
Le coût de la vie est donc un enjeu majeur pour lui, qu’il s’agisse du logement ou des produits essentiels. Il est non seulement déterminé à cibler l’achat de biens immobiliers par les entreprises, mais il croit également à la mise en place d’un revenu de base universel, en particulier pour aider les personnes vivant avec un handicap, qui sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté que les personnes non handicapées.
« Je ne pense pas que nous devrions avoir des personnes vivant dans un tel niveau de pauvreté au Canada. Lorsque les gens ont de l’argent à dépenser dans leurs communautés locales, notre économie s’en trouve également améliorée. »
Un autre problème majeur pour Chris Petriew est la relation avec les États-Unis, une dynamique conflictuelle à laquelle il se sent personnellement lié en raison de son expérience passée dans l’industrie du bois d’œuvre.
« Je me souviens des disputes sur le bois d’œuvre et de la façon dont nous avons gagné des procès devant l’Organisation mondiale du commerce, alors que les États-Unis continuaient à nous ignorer. Cela fait donc longtemps que j’estime que nous devons diversifier nos partenaires commerciaux, et je suis tout à fait favorable à cette diversification, mais je pense que nous aurions dû le faire plus tôt. »
Il croit fermement à l’ouverture du commerce à travers le pays et à l’élimination des barrières commerciales entre les provinces, ainsi qu’à la réaffectation de l’argent des grosses compagnies vers les petites entreprises afin de stimuler les économies locales.
En ce qui concerne les conversations qu’il a eues avec les membres de la communauté tout au long de la campagne, le candidat affirme que si le sentiment patriotique est à la hausse, il entend également les voix des minorités qui réclament un traitement plus équitable. Il dit entendre de plus en plus de groupes s’élever contre le racisme systémique et les discours haineux.
« Je ne dirais pas que c’est nouveau, mais les voix s’élèvent de plus en plus fort et nous aurions dû nous occuper de ce problème il y a longtemps. Nous avons toujours eu des problèmes avec les pensionnats autochtones, par exemple, et nous devons reconnaître la souveraineté des peuples autochtones. Nous avons traîné les pieds. »
Bien entendu, le changement climatique et les questions environnementales restent une priorité majeure pour le Parti vert. Pour le candidat, il est important de mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et d’utiliser les fonds pour développer les énergies vertes à travers des programmes de recyclage professionnel, en construisant des infrastructures et en créant un réseau énergétique national – pour innover afin de « devenir un leader dans ce domaine. »
Chris Petriew prévoit de renouer les liens avec sa communauté après que des urgences familiales ont limité son engagement au cours des deux dernières années, bien qu’il aime faire du bénévolat et partager ses perspectives et ses connaissances avec d’autres membres de la communauté. Au cours de la décennie où il a travaillé chez Sobeys, le candidat a été très actif auprès des syndicats d’employés et a aidé ces derniers à comprendre et à protéger leurs droits.
« J’espère que les gens iront voter », conclut-il, « quelle que soit la manière dont ils votent. »
La circonscription de Winnipeg-Centre-Sud compte deux autres candidats : La Liberté a contacté Royden Brousseau, candidat du Parti conservateur, et Jaclyn Cummings, candidate du Parti populaire, sans réponse.
Cette couverture électorale a été rendue possible grâce au Fonds « Couvrir le Canada : Élections 2025 »